En quête d'information.

Ce matin en me levant, je me suis dirigé vers le miroir, tous mes traits était d'une couleur rougeâtre comme je les aimes. Ma confiance était sans limite, je devais absolument en savoir d'avantage sur les évènements du 800ieme. Certain diront que c'est dangereux de jouer dans ce genre de platebande, mais sa ne serait pas drole si il n'y avait aucun danger, n'est-ce pas?

J'ai enfilé une tenue mi-noir, mi-doré, j'ai ensuite attaché ma chevelure. J'ai presque l'air d'une détective, mais sa ne devrais pas posé problème. Ils me connaisse, sa ne fait aucun doute... Ceux qui sont capable d'entré en contact avec eux doivent probablement, être déjà sur leur liste j'imagine. La prudence ne me servira à rien cette fois, j'irai en osant.

Une fois rendu sur place, je m'avança de la dites place qui me permettait de contacté mon informateur ''principal''. Oui oui, j'en ai seulement un et donc c'est mon principal. Je vérifia qu'il n'y avait personne autours et quand je fut certaine je dis le plus près possible d'un des tuyau.
- Hummm. Je suis Eva NorthBay, j'aimerais parlé à quelqu'un.  

Ma voix traversa les tuyaux provoquant un léger écho. J'attendais leur réponse avec impatience, toute les réponses que je pourrais en tiré me rendais déjà complètement folle.

Le secteur où se trouvaient les tuyaux suspects étaient déserts. À cette heure, les ouvriers travaillaient. De toute manière, les tuyaux étaient situés à un endroit discret, et pour écouter, il fallait y être...

La voix de la jeune femme se réverbéra longtemps dans la vieille tuyauterie rouillée, sans laisser entendre le moindre son autre que les paroles d'Eva. Les minutes passèrent, l'endroit resta plongé dans le silence... puis un grattement se fit entendre. Horrible aux oreilles, qui faisait presque frissonner de dégoût. Une voix le suivit, brisant le silence. Elle était neutre, quoiqu'un peu grinçante. Quelque chose la rendait trop normale. Comparativement à une personne normale dont on reconnait la voix, celle que la Mutalythe pu entendre était toute impersonnelle. Comme toujours, dans les faits. Pipes n'était qu'une rumeur, maintenant une image, représentant le terrorisme et les idées dissidentes.

- Mademoiselle... Que venez-vous chasser, cette fois? Le doute, ou bien une proie beaucoup plus alléchante...?

Il n'y eut aucun rire, seulement la voix qui se taisait, sans écho, ramenant le silence.

La voix de ce type me glaça le sang. Je suis seul au milieu de tuyau, si les choses tournes mal sans est donc fini de moi.

- Je suis venu rencontré celui qui donne les réponses. Pipes.

Mon assurance brillait de 1 000 feux. Si l'ont pouvais me chauffé plus que dans ce genre de moment, dites le moi je retournerai voir mon grand brûlé, mais en attendant ce genre de conversation me régénère tellement.

- Je veux des réponses sur le 800ième. Je veux savoir qui sont les Archivistes! Et doutez vous que je ne suis pas n'importe qui!

J'étais en train de prendre énormément de risque, mais j'ai toujours cru que ce genre de personnage sont plus enclin à faire confiance dans ce genre de situation. Je me tenais là, seul et sans défense, mais j'étais plus sure de moi que quiconque dans cette ville aurait pu l'être à ce moment là.

La première réponse pour la demoiselle fut un simple rire, visiblement d'amusement, mais en rien agréable. Il était froid, sans vraiment de vie. Le rire d'une personne seule, aigre, qui vient de tomber sur du ridicule.

- Oh, je sais qui vous êtes. Personne ne parle dans ces tuyaux, sinon moi. Alors, selon vous, mademoiselle NorthBay... à qui vous adressez-vous?

Le silence revint, rapidement troublé par le bruit du métal qui grince, quelque part, et se répercute en écho dans toute la tuyauterie du coin.

Oh, mais il se moque de moi celui-là? De quoi il rit? Il rit de moi je suis certaine!

J'étais légèrement agacé, je détestais que les hommes me fasse attendre, mais si sa ce trouve c'est une femme qui ce cache derrière cette affreuse voix. J'eue un léger gloussement à cette idée. Mais bon prenons notre courage à 2 mains.

- Monsieur Pipes, votre humour me semble plutôt désagréable, pourquoi ne pas vous montrez? Je suis persuadé que l'ont y trouverait mieux notre compte.

J'étais persuadé que j'allais y laisser ma peau, mais cette étape me semblais indispensable. Je devais rencontré ce Pipes et j'avais bien l'intention de devenir une de ces associés. Gardez les plus grandes menace dans ces poches est une bonne manière de rester en vie, après tout.

Encore, il y eut un moment de silence. Un grincement se fit entendre, puis de nouveau, la voix désagréable. Étrangement, contrairement à celle d'Eva, cette voix-là ne faisait pas d'écho.

- On ne me reconnaît pas pour mon humour, mais pour mon efficacité.

Un autre rire se fit entendre, désagréablement doux celui-là.

- À force de se rapprocher de la flamme, on peut se brûler... Vous sentez-vous prête à faire face au brasier? Personne ne m'a jamais vu, sauf quelques privilégiés... Qu'avez-vous de particulier qui pourrait attiser mon intérêt?

Un autre grincement dans le métal se fit entendre, semblant venir de derrière Eva, cette fois.

Un petit sourire se forma sur mon visage, l'homme qui se cachait derrière ces innombrables murs et que personne n'avait vue me defiais de ces lourdes paroles.

- Je finis toujours par avoir ce que je désire, mon chers. Je suis venu ici avec l'intention de faire bouger les choses. Ils n'y a pas grand monde qui peuvent avoir un tel discours sans être traiter d'extrémistes. Je peux devenir la tête parlante de votre organisme!

Ce discours. Sa me semble crédible, après tous je deviendrai sans aucun doute l'une des femmes les plus connu de Sicherheit. Après les évènements du 800ieme les gens ne savent plus vers qui ce tourné. Ce serait idiot de ce privé d'une telle chance.

Mes yeux brillaient d'un vert malsain. J'avais en tête bien des choses et mes plans étais sur le point de démarrer. Ils ne me manquaient que cet allié pour mettre en branle les pillier du monde.

Encore, Eva n'eut que le silence pendant quelques minutes. Puis, la Mutalythe pu sentir une caresse, sur sa joue, en même temps qu'une impression de piqûre dans son cou. La voix, elle, semblait tout près d'elle maintenant, même un peu décalée derrière elle.

-Devenir la tête de mon organisme? Je suis capable de dire mes messages moi-même. Ne l'aies-je pas prouvé, pendant le 800ième?

Rapidement, une raideur se fit sentir dans tout le corps d'Eva. La piqûre en avait été une bien réelle, et un produit paralysant courait maintenant dans son sang. Elle pouvait tout de même voir une ombre derrière elle, maintenant, et deux yeux brillants qui la fixaient.

Quesqui... je sentis la piqure et mon coeur s'enflamma, quesqu'il osait faire cet espèce de... Tu vas voir que je ne me laisse pas avoir par de si simple paroles Monsieur tuyaux.

- Vous déclarer vos messages seul, le problème est justement là. Vos messages sont trop direct et vos méthodes manque de finesse. Avec moi, vous auriez une image propre qui diminuerait bon nombre de doute!

La raideur ce fit en effet sentir, je n'arrivais plus à très bien bouger. Cependant ce que je croyais être de la peur, ressemblait bien plus à de l'excitation. J'espérais que mon discours n'aille pas tapé dans l'oreille d'un sourd.

J'etais prête à recevoir ce que je considérais comme mon dû, je devais devenir la tête forte que j'avais rêver depuis tous ce temps. Je fixa les yeux d'un léger air de défis.

Pipes était finalement devant elle, caché sous son épais manteau noir, troué à quelques endroits. Son visage était couvert, mais on pouvait deviner le regard froid qui s'y trouvait.

- Et que savez-vous de mon message?

La paralysie s'étendait de plus en plus dans le corps de le jeune femme, assez que rapidement, elle ne fut plus capable de bouger. C'est à ce moment précis que Pipes se glissa près d'elle, la soutenant. Il n'y avait pas de détente dans le corps, non, mais plus aucune contrôle, une fois paralysé.

Dans un mouvement rapide, il glissa quelque chose sur la tête d'Eva, l'empêchant de voir. Puis, elle pu se sentir soulevée, puis portée sur l'épaule de Pipes.

- Le métabolisme des Mutalythes es plus rapide que celui d'un humain. Ce que je vous ai injecté ne fera pas effet longtemps. Suffisamment pour nous isoler un peu. Je ne dirai pas que vous avez piqué ma curiosité, non... Ce serait mentir. Plutôt, vous m'avez assez irrité pour me faire me déplacer.

Il eut un gloussement, puis sembla descendre. Encore, toujours, interminablement. Finalement, Eva se fit déposer sur un genre de chaise, dans un endroit où régnaient bourdonnements et bruits étranges.

J'en ai mal à la tête, tous c'est passer extrêmement vite. Ce fut difficile d'anticiper ce genre de situation, donc j'ai juste saisser de penser. Mon corps totalement paralysé.

Lorsqu'il me déposa sur ce semblant de chaise, je sentis ce sentiment de victoire m'envahir.

- vous voyez bien? Je ne vous connais pas, mais j'imagine que quelqu'un de votre envergure ne ce déplace pas pour rien normalement. Vous vouliez savoir de quoi je suis capable, sachez que personne sur Sicherheit n'est capable de m'ignoré. Vos motifs des derniers événements m'intéresse.

Mon cœur battais à toute allure, je jouais avec une allumette près d'un baril d'huile. Suis-je devenu pyromane? Bien sûr que non idiote c'est une référence! Ho, je dois vraiment arrêter de me répondre tous seul...

Après s'être faite déposer sur la chaise, Eva pu sentir des sangles autour de ses poignet, puis de ses jambes. À peine Pipes eut il finit de la restreindre qu'elle commençait à récupérer le contrôle sur son corps. D'ailleurs, ce qui lui couvrait les yeux lui fut enlevé, et elle put voir la pièce.

L'endroit était sombre, mais dégagé. Il y avait quelques étranges tubes, au sol et au plafond, semblant être en caoutchou. Un son particulier se faisait entendre, entre une tonalité très basse et un crépitement. Devant elle, assis sur une chaise, se trouvait Pipes. On ne voyait toujours rien de lui, sauf sa glorieuse apparence ravagée par le temps, et les deux yeux jaunâtres, ronds, qui l'observaient. Il avait les jambes légèrement écartées, les coudes d'appuyés sur ses genoux, et retirait lentement un gant avec des aiguilles au bout.

- Personne de Sicherheit ne peut vous ignorer? Le Défenseur qui a éveillé en vous tant d'intérêt vous a ignoré. Vos parents ne poseraient aucune question, advenant votre disparition. Ils se diraient que vous êtes finalement partie. La seule qui s'inquiéterait est la louve... Mais encore là, le travail prévaut, n'est-ce pas?

Sa voix était plus rauque, totalement masculine maintenant. Il eut un gloussement, qui ressembla davantage à un grincement, continuant de l'observer.

- Le motif de mes actions est simple. Nous avons une chance de ne pas reproduire les erreurs passées. C'est aux citoyens d'empêcher les Élus de faire ce que bon leur semble... Nous ne survivrons pas à leur prochaine erreur monumentale.

Il eut un rire, inquiétant celui-là, observant attentivemet la Mutalythe, attachée sur la chaise de métal.

Sincèrement? Vous saurez que le beau défenseur ma très bien accueilli et n'oubliera jamais cette magnifique soirée! Espèce de brute avec un peu trop de cervelle.

Je l'avoue j'étais un peu perdu dans mon esprit et la peur avait pris le dessus. Je cherchais une porte de sortie et je savais que mes mots trouverais. Du moins j'espérais.

-Vous n'êtes pas un peu dure avec moi? Dis-je d'un air perplexe. Vous dites que les gens ne se souviendront pas de moi et que personne ne s'inquieterait. Je n'ai pourtant jamais dit que les gens ce souvenais présentement de moi. Regardé seulement les résultats, j'ai découvert il y a peu que j'avais un dons d'approche et j'ai décidé que je devais vous rencontrez.

J'eus un petit rire à ma remarque, je n'étais pas sur de l'effet de mon discours et pour cette raison j'allais le poursuivre jusqu'à la fin.

- Vous proposez quoi? Vous voulez refaire le système d'élu peut-être? Ou tous simplement retirer ce système... plutôt archaïques.

Je crachais sur ce système depuis longtemps, donc t'en qu'à mourir aussi bien le faire jusqu'au bout. Mon regard étais dingue, excité et terrifiée par la situation. Je devais tenir mon morceau, sinon j'allais tomber dans une fausse sans fond.

Pipes pencha doucement la tête sur le côté en l'écoutant. Il continuait de la fixer, totalement silencieux. Puis, lentement, il se leva, pour se planter devant elle, son visage tout près du sien.

- Dure? Oh, mais la vie est dure, cruelle et injuste. Une petite demoiselle dans votre genre ignore ce genre de chose. Vouloir me rencontrer en face n'était pas non plus une idée brillante... Ne suis-je pas quelqu'un de recherché? Laisser un si joli témoin partir...

Doucement encore, il replaça ses cheveux, puis se redressa.

- Le système d'Élus ne me dérange pas. Loin de là. Les gens de pouvoir sont accessibles, et c'est ce dont j'ai besoin. Une chose doit disparaître ou être limité, par contre... Les sciences. Elles sont un danger, et des gens comme Stein le sont également. Heh. Ce bâtard me traite de lunatique. Il ne sait pas à qui il a affaire...

Avec assez de brusquerie, il détacha les poignets seulement d'Eva, puis retourna à sa chaise, s'y déposant lourdement.

- Quel est l'intérêt de me rencontrer? Je suis grugé par la haine et le ressentiment. Alors, dites-moi mademoiselle NorthBay, pourquoi avoir décidé de risquer votre vie pour voir ce triste faciès?

Je le regardais avec une légère admiration, cet homme étais réellement quelqu'un, pas quelque chose que tous le monde voulais qu'il soit...

- Pourquoi devrais-je m'arrêter à vôtre statut public? Ils disent que vous êtes dangereux, donc tous le monde devrait avoir peur? Et bien ils ont raison... probablement que je suis terrorisée en ce moment, mais j'avais besoin de rencontrer celui qui est capable de tous savoir.

Le ton de ma voix étais ferme et dure. Je n'avais plus envie de rire, tous ce que j'avais accomplie jusqu'à présent ne serait pas vain croyez moi.

-Vous n'avez peut-être besoin de personne, Pipes. Je ne serai pas très visible. Je peux vous aidé à avoir ce que vous voulez. Je suis persuadé que vous êtes conscient de tous sa, je suis peut-être assez jeune et assez peu connu, mais justement c'est de là que ma force ce tirera et c'est pour cela que je voulais vous rencontrer avant tous.

Toujours assis fixant mon interlocuteur. Un regard de braise, un visage froid et sure de lui. J'étais prête pour sortir d'ici.

Pipes eut un rire un peu plus doux, continuant de la fixer sans rien laisser paraître de ses états d'âme. Eva semblait l'amuser au plus haut point. Probablement que c'était la raison pour laquelle elle n'était plus attachée, au moins des bras.

- Et pourquoi avez-vous besoin de quelqu'un qui sait tout ce qu'il veut savoir, dites-moi? Ce ne sont pas n'importe quelles motivations qui pousseront une jeune femme pleine d'avenir dans une endroit aussi sordide. Ce n'est pas simplement pour savoir si vous avez l'affection de l'homme le plus populaire de l'État qui vous aura emmené ici. Alors dites-moi, jeune imprudente: que feriez-vous de mes talents, admettant que je veuilles bien vous ajouter dans mes contactes?

Il baissa la tête avec une certaine brusquerie, pour mener une main à son front, grognant légèrement. Se redressant ensuite un peu sur sa chaise, il la fixa de nouveau.

- Je n'ai besoin de personne parce que j'ai tout le monde... Le marché noir m'obéit. Les Défenseurs me craignent. Les renégats, dehors, me doivent leurs informations et leurs vies. Heh, c'est parce que je le veux bien, et simplement parce que je le veux, qu'ils sont capables d'entrer et de sortir des murs... Je connais chaque recoin de cet État, chaque zone d'ombre, chaque entrée et sortie. Je pourrais dire aux Défenseurs où se trouve la cachette des Puristes, mais à quoi bon le faire? C'est un excellent divertissement pour la population, qui ne se pose plus les bonnes questions... Et d'autres de mes connaissances, encore, doivent rester miennes, tant que les oreilles qui les entendront ne seront pas loyales.

Il eut un petit rire, pour se lever debout, saisir un tube au sol et mener le bout sous son manteau, au niveau du flanc. Un son étrange se fit entendre, et Pipes grogna, semblant à la fois de douleur que de bien être.

J'eus un petit rire à l'idée que cette conversation est lieu. Je revoyais tous les scènes de ma vie de haut, comme si je n'avais jamais réellement eu à me forcé pour y arrivé. Mais malgré tous j'arborais beaucoup de regrets dans mon fort intérieur...

- Les gens ne m'ont jamais apprécier comme j'étais réellement avant que je commence à changé pour eux. J'ai toujours vue les élues comme une puissance qui dominais la population en disant vouloir la protéger. Ceci me semble hypocrite et malgré c'est 800 ans passés. Je crois qu'il est temps que les gens penses par eux même.  

J'étais de marbre face à mon prodige. Cet homme qui n'étais plus prisonnier des règles et qui pouvais choisir. Mon regard ce plongea dans le siens au même moment ou l'une de mes mains remarquais à peine que j'étais détaché. Il faut croire que le stress m'avais plus choquée que je l'imaginais.

- Cette ville est déjà morte et il est temps, de la faire renaître de ces cendres. Mon regard étais fou, je m'étais perdu dans ma propre folie, la même qui m'avais fais autrefois perdre ma famille.  Mais j'ai besoin de l'aide du plus grand pour arrivé à un tel projet, les gens sont possible à raisonner, suffis uniquement de les mettre face à la bonne voix. Alors Monsieur Pipe, mon projet vous intéresse t'il?

Je lui souris à pleine dent, avec la certitude que le chemin que je devais prendre étais le bon.

Pipes la fixait toujours, sans dire un mot maintenant. Le tube était toujours fiché quelque part, sous son manteau. Mais lui, il restait immobile.

- Les Élus ne contrôlent rien. Ce sont les gens qui créent les problèmes, qui mènent la foule, qui ont le contrôle. Semez le doute dans l'esprit des Élus, et ils seront trop occupés à se jeter la pierre pour remarquer quoique ce soit. Mettez un groupe de renégats à l'Est, et ils oublieront de regarder ailleurs. Prenez quelque chose qui leur tient à coeur... et là, vous aurez la totale attention.Comment faire pour toucher la masse, alors? Elle réfléchit déjà, oui... Mais c'est en sortant les gens de leur confort qu'on les fait réagir. N'est-ce pas? Vous êtes sortie de votre zone de confort, et votre réaction a été grandiose...

Il se leva de nouveau, pour venir devant elle et la regarder de haut. On entendait un son particulier, provenant de son flanc.

- Les espoirs d'antan sont morts, oui. La vérité est morte depuis longtemps. Mais la ville, elle, ne fait que commencer. Elle vit encore, elle commence à apprendre à souffrir... et si personne n'agit, elle s'étouffera dans son propre sang. Mon but est de l'empêcher de s'auto-dévorer. Et vous voulez la faire revivre. Il y a, cependant, des limites à la vie. Les traverser serait se prendre pour Dieu... Vous demanderez à Hexus son opinion sur le sujet. Il en aura long à vous raconter. J'en aurais long également... Il eut un grognement et mena une main à sa tête, expirant difficilement dans une douleur non dissimulé. ...mais si j'en dis trop, elles ne feront pas que frôler mon crâne... Donc, vous vous proposez pour être ma voix? Hm... Dites-moi... À quel point êtes-vous capable de résister à la douleur? Parce que ma voix ne crie pas. Elle murmure, elle affirme... Mais elle n'avoue pas. Et jamais elle ne geindra.

Il frôla doucement son épaule d'une main gantée, la fixant toujours. Étrangement, son contacte était froid, maintenant. Il dégageait de la fraîcheur, anormalement.

Je n'avais jamais rencontré ce genre d'homme, les gens savent ce qu'ils veulent, mais lui semble savoir ce que les autres veulent. Capacité qui peu s'avérer une véritable arme dans les mains de quelqu'un sachant ce qu'il fait. Je le fixais étonnée et un peu impressionné.

J'ai l'impression que tu es hanté par de vieux souvenirs et tu ne fais plus confiance à personne, Pipes... mais je me trompe peut-être. Cette pensée m'avait traversé l'esprit plusieurs fois durant sont discours. Je ne laisserais tous de même rien paraître.

- Les gens se sont toujours pris pour dieux et peut-être est-ce pour cela que nous sommes coincés entre de si petit mur aujourd'hui?

Je le regarda en défiant sont regard, il ne me ferait plus peur désormais. Un léger sourire attentionnée s'illustra sur mon visage.

- Laissé moi vous aidez, maintenant. Nos objectif, bien que différents ne sont pas assez éloigné pour ne pas collaborer. Je vous serez d'une bonne aide j'en suis persuadé, mais montré moi la voie de vôtre savoir...

Sur ces mots, je baissa la tête en forme de respect. Mon esprit s'etais reposer. Mon corps étais redevenu calme et serein.

L'homme devant elle eut un gloussement à ses premières paroles. Plutôt, la chose. Personne ne savait réellement qui était Pipes, au fond, ou ce qu'il était, même.

- Oh, mais que de perspicacité. C'est parce que l'humain a joué à Dieu que Sicherheit est né.

Son regard resta planté sur Eva, et il grogna en voyant son expression. Plutôt que de répliquer quoique ce soit, il s'éloigna, pour débrancher le tube et le laisser tomber au sol.

- Si vous voulez mon attention, et ma coopération, vous allez devoir faire quelque chose. Arrangez-vous pour qie j'entende parler de vous, pour que votre nom se rende jusqu'à mes oreilles, et alors nous coopèrerons ensemble.

Il eut un gloussement, grinçant et désagréable, pour venir s'agenouiller devant elle et détacher ses chevilles. Une autre piqûre se fit sentir au même moment, et il leva les yeux sur elle.

J'ai réussi! Du moins... Je suis en vie, c'est déjà un bon début.

-Vous entendrez parler de moi, mais ne tardé pas trop. J'ai hâtes que nos petites affaires commence. Dit-je avec un air enjoué.

Je ressentais cette piqûre qui influençais mon corps. J'avais un sourire sordide, mais confiant. Je le fixais d'un air très intéresser.

-Venez me voir à ma boutique quand vous serez prêt, mon chers. Je vous accueillerai avec tous le tact que je possèdes.

Je le regarda un moment, puis mon esprit partit ailleurs. Loin de cet endroit, j'étais au sommet d'une grande tours. J'attendais que mon heure arrive.

Pipes se contenta d'avoir un rire à ses paroles, inexpliqué, mais tout de même là. Alors que l'esprit de la jeune femme voguait ailleurs, c'est de la fatigue qui envahit son corps. Assez qu'au bout de quelques minutes, elle finit par s'endormir, non sans retourner sur l'épaule de l'informateur. Ensuite, le noir.

Après un temps indéterminé, le produit cessa de faire effet. Elle put alors sentir qu'on la secouait, doucement, et qu'on l'appelait d'une douce voix. Quelqu'un était visiblement inquiet pour elle.

Je me sentis soulagé lorsque je tomba endormis. Tous étais terminé et cette confrontation avais probablement valu le coût! Je l'aurai eu ce pauvre fou, enfin... Même si je n'ai absolument rien reçu sa compte pour une petite victoire, j'imagine.

Apaisé, je sentis que quelqu'un ou quelque chose tentais de me réveiller. C'est vrais que je ne sais pas du tous où il m'avait apporté! Cette pensée me glaça le sang et j'ouvris les yeux dans un élan de panique.

Analysé! Je devais absolument analysé ce qui m'entourait. Je ne devais pas être en danger après une aussi grande épreuve!

Dès que la jeune femme ouvrit les yeux, elle pu voir le visage rassurant, mais inquiet, d'Evans, qui l'examinait doucement. La voyant finalement se réveiller, il eut un soupir de soulagement.

Elle se trouvait dans une cour arrière, visiblement, entourée d'arbustes fleuris et d’aménagements de fleurs. Vraisemblablement, elle s'était fait déposer sur un banc de bois, solide et assez confortable. On voyait la porte de la maison, d'ici, qui semblait chaleureuse, même de l'extérieur.

- Comment vous sentez-vous?

Le Défenseur semblait franchement inquiet. Probablement pas pour rien: une petite douleur se faisait sentir sur le front d'Eva.

Je fus pris d'un intense mal de tête passager au changement de décors soudain qui venait d'avoir lieu, je regarda nerveusement à gauche puis à droite à l'écoute de cette voix qui me semblait finalement assez familière.

- Ev.. Evans? Que faite vous ici..? Ou plutôt que fais-je ici?

J'avais pris mon expression la plus appropriée à la situation. La peur. Je laissais transparaître une incompréhension face à cette situation, qui malgré moi me semblait fort cocasse.

- J'ai perdu connaissance?

Mon regard était remplis de question.
j'avais peut-être finalement la situation entre les mains.