Petite inspection et rencontre surprise (Artémis)

- En fait vous en vexez pas doc Hauras, mais ça me fais ni chaud ni froid que se soit vous ou un autre. Je m'informais simplement, puisque ce n'est pas habituel.

Elle écouta la réponse du doc sans en dire plus. Un nouveau... saleté de nouveau... toujours un nouveau pour foutre le bordel c'était aussi détestable que ses humains en sarrau. Ils avaient tous quelque chose a cacher ses humains en sarrau... toute personne portant une sarrau avait quelque chose à cacher ou à se reprocher.

Se visage se tordit cependant quand il fit mention du garde. Elle ne l,avait pas tué... mais bien amoché. Elle se mordit la lèvre inférieur nerveusement. Elle devrait parlé avec Arya de tout cela, peut-être proposer de payer une partie des frai médicaux pour faire ... un genre d'amande honorable....Dans les fait elle se foutait de cette homme ce n'était pas lui qui l'inquiétait, mais les conséquence de tout cela. Si elle démontrait de la ''sollicitude'' envers sa victime et en genre de ''remord'' peut-être lui donnerait-on le bénéfice du doute au moins?

- Tout sa pour une connerie.... pauvre mec....bha c'est pas mon pire cas ceci dit...Il s'en tire mieux que d'autre...

Dit-elle en soupirant portant une main pour se masser l'arrête du nez.

Hauras eut un léger sourire, qui s'envola rapidement. La remarque d'Artémis semblait l'amuser. Dans tous les cas, il ne s'était pas formaliser de l'indifférence de cette dernière.

- Je ne suis pas vexé. Je suis un médecin comme un autre pour vous, comme vous êtes une patiente comme une autre pour moi.

Son regard de faucon observa son expression alors qu'il parlait de la situation du garde, mais encore, il resta neutre. Son rôle était de soigner, non de juger. Il acquiesça lentement, le regard devenant vague.

- L’imbécillité humaine ne cessera de me dégoûter... Bref. L'important est qu'il vit. Dans tous les cas, le passé est ce qu'il est: inchangeable.

Quelqu'un cogna de nouveau à la porte, et il se leva encore tranquillement. Il ne faisait aucun mouvement brusque, toujours des déplacements doux. Ouvrant la porte, il laissa entrer une Arya à l'air contrariée, qui tenait un calepin. Hauras retourna à sa place, refermant la porte, et Arya vint directement voir Artémis.

- Hey... comment tu te sens?

Elle n'ajouta rien pour le moment, mais on devinait bien la frustration sur son visage. Quelque chose n'était pas à son goût et ça la mettait de mauvaise humeur.

Elle eut un petit rire au commentaire de Hauras. Il put l'interprété comme un appuis a ses dires, il en était autrement pour Artémis. La plus part des altérées restait très humain leur modification était esthétique ou bien utilitaire. C'était généralement peu à comparé à elle. L'entendre dire cela au vu de ses simple yeux amusa d'ironie Artémis. Il avait du être humain lui et choisir d'avoir ses yeux pour mieux faire son travail. Sa race le dégoûtait réellement à se point? Fallait pas rêver.

Puis on cogna à la porte et Arya entra se qui occasionna un bref sourire rassurant pour la scientifique. Elle lui décrit les même symptôme qu'au docteur Hauras utilisant à peu près les même images. Reniflant et voyant l’apparente colère elle ne se fit pas prié pour demander la raison.

- Alors? Tu as le nom de se ''nouveau'' du département de la faune qui a occasionner une blessure grave à un garde? Vraiment intelligent se type. Il fait honneur à sa profession... J'vais avoir des ennuis pour tout se borde même si c'est pas ma faute cette fois? Fais quoi 2...3 ans que je fais pattes blanche dehors sans remous...

Elle se déplaça lentement pour poser son épaule contre le mur et ainsi si soutenir. Tout au long de ses parole le sarcasme était suintant ainsi qu'une colère sourde et d'apparence bien maîtrisé.

Le médecin n'eut aucune réaction à son rire. Il resta simplement de glace.

Arya écouta attentivement le compte-rendu d'Artémis. Une once d'inquiétude passa sur ses traits, mais son expression redevint rapidement celle de l'agacement et de la frustration. Elle roula des yeux en entendant Artémis, visiblement loin d'être amusée par son sarcasme. Dans les faits, elle n'était pas d'humeur elle non plus. On la voyait rarement en colère, mais là, elle n'était pas loi de cet état.

- Le gars va avoir les conséquences de ses actes. Tu n'as pas besoin de son nom. Et non, coup de chance, tu n'auras pas de problèmes. Guillaume, le garde que tu as blessé, ne porte pas plainte. Les autres ont pris ta défense, figure-toi donc. Alors, s'il-te-plaît, épargne-moi le sarcasme. Je travail fort pour toi, à tous les jours, la situation n'est pas non plus agréable pour moi, alors je ne mérite pas ça.

Elle eut un long soupir, observa Hauras quelques instants, puis s'installa à un espace vide, au bout du lit. La journée se faisait pénible pour elle, autant que pour Artémis.

- Justement, il y a quelque chose que tu pourrais faire, pour mieux paraître dans cet histoire. J'ai le numéro de chambre de Guillaume. Un "je m'excuse" serait de mise. Je sais que ce n'est pas dans tes habitudes, mais au moins, ça va redorer ton dossier un peu.

Soupirant de nouveau, elle déposa son front dans ses mains, un peu repliée sur elle-même. Elle resta silencieuse un bon moment, tournant plutôt son attention sur le médecin.

- Pourquoi est-ce que c'est toi qui est ici, Hauras?

Le médecin tourna lâchement son attention vers Arya et haussa les épaules, doucement.

- L'ancien médecin a quitté. Il s'est fait transféré dans un avant-poste Défenseur. On m'a transféré le dossier. Ne t'en fais pas, Arya. Je sais tenir ma langue, et tu le sais.

La jeune femme eut un petit sourire et remercia Hauras d'un mouvement de tête, mais n'ajouta rien. Visiblement, elle attendait de savoir ce que dirait Artémis de son plan pour faire meilleure impression.

Elle posa une main mal habille sur l'épaule de la scientifique.

-Et tu sais que je t'en remercie chaque jour, ce sarcasme n'étais pas dirigé contre toi, mais contre lui. Je voulais pas te déranger excuse moi.

L'altérée redemanda poliment et calmement de l'eau au docteur oeil de faucon avant de poursuivre.

- Je vais faire plus que m'excusé, j'vais proposer de payer une partie des implant cybernétique s'il décide de faire cette opération. J'voulais pas se qui est arrivé. C'était même pas proche de mes pulsions... c'était une perte de contrôle total...

Puis elle se tue. Que le garde est choisie de ne pas porté plainte et que les autres aie choisie de prendre sa défense plutôt que celui du jeune scientifique étonnait Artémis. D'un autre côté... c'était les même type depuis que ce protocole avait été mis en place. Il y avait eut peur de changement et même si elle ne les connaissait pas, elle avait un respect pour ses types. Cette fois il l'avait protéger d'elle-même en quelque sorte...Qu'était-il arriver s'il n,avait pas été la? Qu'il n,avait pas été aussi professionnel? Le jeune scientifique serait mort et des scientifique serait probablement entrain de disséquer son cadavre. L'altérée frissonna à cette idée.

-Arya? On pourrait ajouté quelque chose au protocole la prochaine fois? Un dispositif à mettre sur mon éperon, question d'éviter de refaire un truc du genre. Sa ne sera pas parfais, mais de perforant à contondant sa reste quand même moins dangereux.

Elle soupira.

-J'veux pas tué ou blesser sans en avoir conscience.

C'était vrai, mais pas pour les raisons qu'on aurait pu croire. L’exaltation de voir une proie , surtout intelligente mourir et vivre ses dernier instant dans la peur était quelque chose qu'Artémis aimait. Et au-delà de cette déviance Artémis n'aimait pas perdre le contrôle sur elle-même. C'était trop dangereux pour elle.

Arya regarda sa main, puis posa la sienne dessus, tout doucement. Elle n'était plus fâchée, simplement fatiguée. Elle acquiesça ensuite aux dires de la jeune femme, souriant doucement.

- On verra bien ce qui va l'intéresser. Mais c'est une belle attention.

Arya respecta ensuite son silence, se contentant de la regarder tout en caressant amicalement sa main du pouce. Elle ne voulait pas brusquer Artémis, loin de là. L'aider, pas lui nuire. Hauras, de son côté, ramena de l'eau à l'Altérée, sans faire un son, et retourna à sa place, ne se mêlant pas de leurs affaires. Ça ne le concernait pas.

La proposition d'Artémis sembla laisser la scientifique pantois... puis elle eut un large sourire.

- Oui, ça serait une idée. Des nouveaux un peu stupide, il va toujours y en avoir. Alors vaux mieux prendre nos précautions. N'en parlons pas à Arzha, par contre, parce qu'elle va vouloir te la tricoter, ta protection d'éperon!

Elle lui fit un autre sourire amical, puis tourna son attention vers le médecin.

- Quand est-ce qu'elle peut partir?

- Quand elle le veut. Je préconise du repos, pendant un semaine. Si les blessures s'ouvrent de nouveau, venez me voir.

Arya se leva donc et regarda Artémis, lui tendant la main pour l'aider à se lever si elle voulait bouger de là.

- On y va?

Artémis se secoua a nouveau un peu la tête. Elle se remettait doucement des sédatif, mais sa prendrait encore quelque heure pour avoir pleinement ses réflexes et ses capacités à leur plein potentiel. Encore, ses blessure allait l’incommodé un moment aussi.

- Ouais, tu peux me trouver un transport pour chez moi? Je suis venu à vélo, mais je ne crois pas être en état de le reprendre pour repartir.

Avoua-t-elle à Arya en approchant ses pieds du plancher pour se mettre lentement sur ceux-ci. Elle tanguait un peu et pris appuis sur la scientifique. Son visage se barra d'une grimace et elle porta un main à la blessure sur son bas ventre.

- Les prochain jours promettent d'être pénible.

Arya la surveilla étroitement alors qu'elle se mettait debout. D'un mouvement de tête décidé, elle acquiesça à sa demande, mais ne bougea pas pour le moment. Si elle partait demander ça maintenant, et bien elle laisserait Artémis toute seule. Dans son état, elle ne voulait pas faire ça.

- Pas de problèmes. Je vais demander à un garde, dehors, d'en appeler un et de s'assurer qu'il ne parte pas sans toi. Moi, je reste avec toi.

Son amie prit ensuite appuis sur elle, et Arya la soutint, plaçant son bras de manière toute experte pour la stabiliser sans lui faire mal. Ce n'était pas la première personne qu'elle aidait à marcher, loin de là. Elle ne se vexa pas, dans tout les cas, de se faire prendre comme appuis.

- Je sais que ce n'est pas ton genre, mais tu vas devoir prendre ça tranquillement dans les prochains jours. Tu passeras le temps avec la meute. Et je viendrai te rendre visite, si ça peut t'occuper. On pourrait... je ne sais pas, faire des jus de fruits maison, tient!

Un sourire barra le visage de la scientifique et elle lui jeta un oeil, voulant s'assurer qu'Artémis était prête à avancer.

Elle commença à avancer lentement. Aux fils des pas elle prit un peu plus d'assurance et s'aida à quelque reprise de sa queue pour se stabilisé. L'idée d'Arya pour les jus de fruit n'eux pas de réel effet visible. Pour Artémis c'était une proposition un peu étrange... Probablement que la scientifique voulait socialisé avec elle dans un autre cadre que le secteur des sciences... Pouvait-elle lui en vouloir d'essayer? Non pas vraiment, Arya n'avait que de bonne intention après tout. La moindre des chose c'était de lui donner sa chance après tout se temps...

Et puis vu son état elle ne pourrait pas se débrouiller toute seule facilement pour un petit moment et ce n'est ni Asamir ou Taktuk qui pourrais aller chercher se qu'il fallait au marcher. Et comme elle revenait de mission, les armoires n'était pas très garnie... Elle pesta conter elle-même d'avoir autant procrastiné à aller faire ses courses. Cela lui aurait retiré une épine du pied.

- Ouais d'accord, de toute façon si c'est pas du jus de fruit j'aurais probablement besoin que quelqu'un aie faire des courses à ma place, j'avais pas encore pris le temps de renfloué mon garde manger. Quand je part je laisse pas grand chose de périssable... sa serait une perte de gled.

Elle continua ainsi dans les couloirs du secteur des sciences en se laissant guidé par Arya ne sachant pas trop ou elle était exactement dans le complexe. Elle regardait d'ailleurs avec fixation le plancher et ses pieds. Comme si elle cherchait à éviter de regarder autour d'elle.

La scientifique l'aida à marcher, lentement. Personne n'était pressé, et accélérer le pas serait donc inutile. Artémis accepta sa proposition, ce qui fit momentanément sourire Arya, mais son sourire s'envola rapidement.

- Une dépense de Gelds? Les vivres de bases sont fournis par l'État... tu le sais, ça, non? Ne me dis pas qu'un charlatant te les fais payer?

Elle semblait surtout surprise, mais aussi un peu impatiente. Qu'on fasse un coup aussi bas à Artémis la rendrait furieuse.

Le duo avança dans les couloirs, lentement. Il n'y avait pas beaucoup de bruits, pour le moment. Plus ils avançaient, et plus il y en avait, par contre. Des gens marchaient, ça et là dans les couloirs, se déplaçant d'une salle à une autre. Malgré l'agitation, Arya les fit passer par des zones plus désertes, ou presque personne n'allait. Le voyage jusqu'à la chambre du garde en fut rallongé, mais au moins, c'était sur.

Les deux femmes arrivèrent donc devant une porte de chambre pour patients. Arya cogna deux coups, puis ouvrit doucement la porte. Elle jeta un oeil à l'intérieur, puis entra en voyant que le garde n'était pas indisposé.

- Bonjour Guillaume... on ne te dérange pas?

Le garde, totalement humain, était installé sur un lit. On avait ramené la couverture sur lui. C'était un blond, avec un assez beau visage et aux yeux verts, mais qui était pâlot dans le moment. Probablement qu'il avait perdu un peu trop de sang, et que les soins l'avaient épuisé.

- Non, pas du tout, madame...

Le garde les regardait, sans vraiment afficher d'émotion. Arya ferma donc la porte derrière eux et attendit un peu de voir la réaction d'Artémis. C'était, après tout, une première qui se passait ici et maintenant.

Elle avança d'un pas mal assuré près du lit et si soutint un fois rendu. Indubitablement le garde était dans un état pire que le sien, même si les balles avait fait leur chemin dans sa chaire. Son éperon était réellement une arme mortel. L'altérée regarda le garde et attendit de croisé son regard avant de parler.

- Je, je v'nais m'excusé... pour autant que sa puisse avoir une quelconque importante...J'ai pas voulu sa. Sa ramènera pas ton bras, mais je suis désoler que se soit la conséquence de se qui c'est passé.

Elle se tut un court moment regardant la plaie pensé de l'homme.

- Si jamais vous voulez prendre une prothèse cybernétique, je m'engage à en payer une partie. Je... je crois que vous mérité bien cela.

Puis elle se tourna un peu pour regarder Arya.

Arya la suivit près du lit, mais resta un peu en retrait. C'était le moment d'Artémis, et elle devait voir qu'elle était capable de faire ce genre de chose seule. Une fierté brillait dans les yeux de la scientifique, par contre.

Le garde l'observait en effet. Il eut un froncement de sourcil en voyant les bandages de la Scavenger, mais aussi à voir comment elle se traînait presque. Tout de même, il l'écouta attentivement, pour avoir un léger sourire. Même si pour l'Altérée les excuses n'étaient rien, pour lui elles semblaient avoir une certaine valeur.

- C'est généreux de votre part, madame. Soyez certaine qu'on ne laissera pas quelque chose du genre se reproduire. Merci d'être passée.

Il se tut quelques instants, semblant hésiter un peu, puis se lança finalement.

- Remettez-vous rapidement. Vous voir sans voter panache habituel, c'est un peu étrange.

La remarque s'était voulue gentille, aussi l'avait-il laissé voir dans son ton de voix.

Arya lui offrit un large sourire et un signe de tête. Artémis avait fait ça comme une championne. Et Guillaume, lui... et bien, c'était Guillaume: compréhensif, et surtout, au courant que des accidents étaient possibles depuis la signature de son contrat.

- On va vous laisser vous reposer, et je vais faire ramener Artémis chez elle, pour qu'elle fasse pareil. Quand vous aurez pris votre décision, pour ce qui est de votre bras, faites-moi signe, et j'en parlerai à Artémis.

Le garde acquiesça, les salua d'un signe de tête mais resta silencieux. Arya, elle, fit lentement signe à Artémis qu'elles pouvaient partir. La bonne action était faite, maintenant. C'était une bonne note à ajouter au dossier.

Artémis n'ajouta rien et salua le garde d'un signe de tête. Elle cacha son trouble du mieux qu'elle put. l'étrange compliment que lui fit le garde la laissait pantoise. Venait-il de lui dire de reprendre son panache? Elle se doutait que les garde avait pour elle un genre de respect, qu'elle avait toujours associer a de la peur, mais cette fois c'était autre chose. Elle n'arrivait cependant pas à mettre le doigt dessus.

Aidé d'Arya Artémis quitta la chambre du garde. Elle prenait un peu plus d'assurance, mais visiblement ses plaie lui causait assez de douleur pour être incommodante. L'altérée regarda la scientifique.

-Prochaine étape?

Les deux femmes sortirent de la chambre en silence. Arya ne put s'empêcher de lui tapoter le dos. Le visage de la scientifique brillait de fierté vis-à-vis sa protégé.

- Maintenant, nous allons attendre ton transport. Voudrais-tu que je vienne avec toi pour te donner un coup de main à domicile? Si tu ne veux pas, ce n'est pas plus grave non plus. Je vais finir par passer pour t'aider, de toute manière.

Un garde vint à leur rencontre, sans mouvement brusque lui-aussi. Il n'était pas du groupe qu'Artémis connaissait, mais il surveillait tout de même le complexe scientifique, tout comme les autres. Il s'arrêta près d'eux, les regarda l'espace de quelques secondes, puis se mit un peu plus droit.

- Mesdames. Pardonnez mon intrusion. Monsieur Ernest, chef de l'équipe de recherche animale, aimerait rencontrer mademoiselle Artémis, si possible. Si vous vous sentez assez en forme, dans les faits. Dois-je vous guider, ou alors lui ramener une date de rencontre?

Arya fonça légèrement les sourcils, puis soupira.

- Te sens-tu d'attaque?

Elle n'ajouta rien, restant près de son amie, qui avait tout le pouvoir décisionnel en ce moment.

- Sa ira pour se soir je vais juste me coucher probablement. Tu pourra passé demain?

Puis le garde approcha. Arya les muscle d'Artémis se tendre et l'altérée devenir méfiante. Cependant les agissements du garde suffirent pour ne pas déclencher d'autre problème. Elle le toisa. Puis soupira une fois qu'il eut délivré son message. Si elle ne le faisait pas la cela pourrait prendre un moment avant qu'elle ne revienne. N'étant pas particulièrement enchanté a l'idée de revenir autre que pour un suivit habituel.

-Allons-y je pourrais me plaindre au bonne personne au moins pour cette état.

Dit-elle avec un certain sarcasme.

La scientifique acquiesça d'un mouvement de tête, totalement d'accord pour passer le jour d'après. Si c'était pour Artémis, elle le ferait. Vint ensuite le garde, et elle aussi se raidit sensiblement. Elle resta neutre, par contre, attendant la réponse d'Artémis. Justement, quand le garde l'eut, elle ne lui laissa pas le temps de parler.

- Guidez-nous, alors. Je viens avec elle.

- Bien. Si vous voulez me suivre.

Le garde les précéda donc dans les couloirs. Ils en firent plusieurs, se tenant encore et toujours dans des zones moins actives. Ils allaient, par contre, dans un secteur qu'Artémis n'avait jamais visité.

Le trio se rendit au premier étage, à la périphérie de la section médicale et génétique. Les couloirs étaient presque vides et peu nombreux dans ce minuscule secteur. Une large porte était visible au bout du principal, semblant mener à l'extérieur. L'odeur de la terre et de l'herbe pouvait parvenir à Artémis. Deux autres portes étaient visibles, menant à des salles. Sur les murs se trouvaient des genre de dispositifs, qui pouvaient se refermer et mettre la zone en quarantaine advenant le cas d'une "fuite".

Le garde se rendit à la porte de droite et cogna deux coups. Il l'ouvrit ensuite et fit signe aux femmes qu'elles étaient à destinations.

L'intérieur de la salle était grand. On pouvait voir un coin bureau, un coin un peu plus médical également. Dans le fond, un genre d'enclot prenait presque tout l'espace. Un homme s'y trouvait, la chevelure entre rousse et grise. Il avait les yeux bruns, le regard pétillant. Il semblait dans la quarantaine, peut-être plus considérant ses cheveux gris. Assez grand, mas pas très large, un blouson assez élégant l'habillait. Une sacoche en cuir, totalement utilitaire, était attachée à sa cuisse. Sa manche droite, elle, était vide, signe que l'homme avait ce bras en moins. Finalement, sur son épaule, un Cantoris d'un beau vert pomme se tenait bien, regardant autour. Quelques fois, il saisissait doucement une mèche de cheveux. D'autre, il enroulait sa queue autour du bras de son propriétaire. Ernest, en apparence, eut un sourire en les voyant.

- Mesdames. Pardonnez-moi de vous avoir fait chercher aussi tôt. Comment allez-vous?

- Sa irais bien si on m'avait pas criblé de deux balle bourré de sédatif...

Répondit-elle sans ménagement à l'hommes. Elle marchait maintenant seule en s'aidant de sa queue.

- Le novice que vous avez envoyez aurait pu s'faire tuer et vous êtes directement responsable de se qui est arrivé au garde en faction. Alors non sa va pas. Vous me voulez quoi? Sa valait vraiment la peine de foutre en l'air la vie d'un mec qui faisait bien son travail tout sa pour une découverte qui aurait pu attendre quelque jour? Les marcheur de silence ne disparaîtrons pas en 1 mois. Leur nid est bien implanté.

Elle était visiblement en colère et elle finit par grimacer. La colère avait tendance à augmenté le poul et donc accéléré la circulation sanguine. La douleur de ses plaies irradiait dans tout son corps. Tant pis elle s'en fichait un peu, même si ça faisait mal. Elle croisa les bras et attendit la réponse.

Arya resta derrière, croisa les bras et profita du spectacle, tout en surveillant son amie attentivement.

Ernest perdit son sourire, plus Artémis parlait. Son visage arbora une expression sérieuse, mais aussi déçue à la fois. Le Cantoris sur son épaule surveillait de près l'Altérée, montrant des signes d'agressivité. Il sentait la colère d'Artémis et n'aimait pas ça.

- Je suis désolé pour ce qui est arrivé, même si, contrairement à ce que vous pensez, ce n'était pas sous mes indications que le novice est allé vous chercher. Je ne peux pas réparer la vie de ce garde, je ne peux pas non plus vous enlever vos blessures, comme je n'ai pas pu prévoir que cet imbécile essaierait d'aller vous chercher. Alors même si mes excuses ne valent probablement rien, les voilà: je m'excuse pour tout, et oui, je prendrai le blâme.

Il eut un soupir et caressa doucement la queue de son compagnon, pour le calmer. La petite chose cessa de montrer les dents mais resta alerte.

- Ce que je voulais, c'était prendre rendez-vous avec vous pour préparer une expédition. Comme c'était écrit dans la lettre que j'allais vous faire envoyer demain, dans les faits. Voyant votre état, je suppose que vous n'aurez aucunement l'envie d'accompagner mon équipe hors des murs.

Il restait calme, sa voix avec, mais visiblement il n'aimait pas la situation. Il ne savait pas quoi dire d'autre. Trop en dire le ferait se confondre en excuse, et avoir un air pitoyable. Ne pas le faire lui donnerait un air froid. Il se contenta donc d'attendre la réponse d'Artémis, continuant de calmer son Cantoris.

-Si vous ne me mettez pas sur cette expédition vous ne reverrez personne en vie

Répliqua-t-elle simplement à l'homme faisant visiblement fit du reste de ses dires. Acceptait-elle les excuses ou non? Cela restait du domaine du mystère sauf pour la concernée.

-Si vos hommes peuvent attendre 1 mois bien sur.

Dit-elle avec un sarcasme évident. Elle ne mentait pas quand elle disait croire qu'il enverrait au charnier ceux qui irait la-bas sans elle et ses indications.

-Et je conseil d'éviter les novices. Ceux sans expérience du terrain se mettrais en danger et mettrais en danger tout ceux les accompagnants.

Puis elle se tut et regarda pensive l'homme un moment

-En fais si vous me voulez, laisser moi les rennes de cette expédition. Monté les dossier des scientifique que vous voudriez voir sur le terrain là-bas et on pourra s'entendre. Après se qui c'est passé, je remettrai pas ma vie entre les mains de personne que je juge incompétente surtout pas dans un milieu hostile.

Sans gêne elle approche du bureau d'Enerst son regard oranger toisant l'homme. Si le cantoris émettait à nouveau ne serais-ce qu'un seul son d'intimidation sa serait à Artémis de lui répondre par la même méthode. Et venant d'une proie elle se doutait de qui gagnerait à se jeux d'intimidation. Elle tendit sa main à l'homme.

-Offre à prendre ou à laisser.

Ernest roula des yeux sous ses paroles. En homme intelligent qu'il prétendait être, il ne répliqua cependant pas. Il sembla évaluer le pour et le contre de tout ce qu'elle disait, sans pour autant laisser voir un autre état d'esprit que celui de la réflexion. Quand elle s'approcha finalement, il ne recula pas d'un seul centimètre, gardant la même position. Sa main se resserra sur la queue de son animal, par contre, l'empêchant de devenir hostile. Il le calmait à grand renforts de caresses.

- Ça me va. Je vous ferai parvenir les dossiers de mes hommes de sortie, avec un compte-rendu des différentes excursions qu'ils ont fait. Je ne prendrai même pas la peine d'incorporer celui des nouveaux, parce que, voyez-vous, leur présence sur le terrain m'horripile autant que vous.

Il ne serra pas sa main, n'en ayant qu'une, qui s'occupait de son petit animal. Son regard était sérieux, par contre. Il n'en démordait pas, mais restait poli. Il avait cet air de quelqu'un qui a vu pire que ce qu'il a en face de lui... ce qui était étrange. Qu'est-ce qui pourrait être pire qu'une Artémis en colère?

- Ça fait ton bonheur? On peut y aller?

Visiblement, Arya voulait couper court la conversation, qui se faisait beaucoup trop tendue depuis le début.

- Parfait. Ça me fera de la lecture pendant ma convalescence. Bonne fin de journée.

Termina-t-elle avant de se retourner pour quitter acquiesçant à la demande de la scientifique qui l'accompagnait. Elle n'avait elle non plus pas plus envie qu'il ne fallait d'éternisé la conversation. En d'autre terme et dans une situation différence elle aurait probablement été plus loquasse. Cependant cela l'arrangeait. Être le chef lui assurait de ne pas se faire donner d'ordre par personne. Chose qu'elle n'aurait de toute façon pas accepté.

Sans s'en être rendu compte la tension qui l,avait habité avait créer de nouveau saignement et ses bandage affichait à nouveau des tâche ronde et écarlate. Elle rejoignit Arya pour quitter le secteur des sciences pour de bon. Elle était et de loin resté trop longtemps dans cette damné enfer blanc pour une journée.

Ernest la regarda partir sans ajouter quoique ce soit. Laisser l'eau couler sous les ponts aiderait probablement leur cas.

Arya sortit donc avec elle. De son regard inquisiteur, elle remarqua sans peine la nouvelle couleur qui décorait les bandages blancs. Un soupir s'échappa d'elle, et elle tapota doucement l'épaule intacte d'Artémis pour la faire ralentir.

- Tes blessures se sont ouvertes. Laisse-moi te faire un cataplasme d'herbes naturelles, et on est parti. D'accord?

Elle semblait inquiète, maintenant, ne souhaitant pas que son amie souffre plus.

Artémis soupira en regardant les bandages. Elle en avait marre d'être ici et ne voulait qu'une chose partir. Elle fit un signe de dénie à Arya.

-On regardera cela demain je préférerais rentré chez moi maintenant. Je vais devenir barge à resté ici une minute de plus.

Elle ne le dit pas méchamment cependant sont but n'était pas d'être agressive envers la scientifique. Simplement lui faire comprendre que cela pourrait attendre à demain. Tout se à quoi elle aspirait c'était son lit et un bol de soupe chaude.

Arya eut un petit soupir, mais acquiesça. Elle connaissait Artémis: si elle voulait partir, rien ne la retiendrait. Elle se mit donc en route avec elle, lentement, jusqu'à l'extérieur.

En marchant lentement, les deux femmes marchèrent un petit moment. Le complexe scientifique était grand, et la section génétique était dans le fond du bâtiment, probablement pour des raisons de confidentialité. Dans tous les cas, elles se rendirent sans encombre jusqu'à l'extérieur. Un transport standard attendait là, avec ses deux chevaux et sa carriole, mais... Arya n'en avait pas fait demandé, à la dernière nouvelle. La scientifique, un peu confuse, s'y avança tout de même, et demanda au conducteur, une fois assez près:

- Ce transport est réservé ou...?

L'homme derrière les rênes la regarda avec un petit sourire, puis acquiesça doucement.

- Ouais. Un garde l'a réservé pour une miss Artémis. L'une d'entre vous est cette miss?

Arya eut un sourire, puis regarda sa compagne. Elle fouilla dans sa poche, offrit quelques Gelds au conducteur, puis observa finalement son amie.

- Semblerait que c'est ici qu'on se sépare. Prends soin de toi. Je vais venir demain pour te donner un coup de main. J'ai déjà réglé avec le chauffeur. À demain.

Elle resta près, advenant le cas qu'Artémis aurait besoin d'aide pour partir. Dès qu'elle fut montée, dans tous les cas, avec ou sans son aide, elle retourna dans le complexe. Sa journée à elle était loin d'être terminée.

Artémis remercia et monta dans la carriole sans trop se faire prié. Elle s'Affala sur la banquette et salua la scientifique avant de donner son adresse au cocher pour qu'il la mène à bon port. Pour une rare fois dans sa vie non seulement elle prendrais la carriole, mais elle dormirait sur le chemin du retour.

-Quel journée de merde

Maugréa-t-elle pendant qu'elle combattait son somnolent. Se fut cependant lui qui gagna. Elle ne se réveilla que quand le cocher lui adressa la parole pour avoir une précision de l,endroit ou aller dans le quartier agricole. Chose qu'elle lui donna sans peine. Une fois arriver elle remercia le cocher et lui donna un pourboire descent et rentra chez elle pour se coucher face première dans son lit.