L'expedition!!(fin)

L'Altérée acquiesça et aida à monter le campement. Elle semblait encore nerveuse, mais au moins, elle ne le laissait pas trop paraître. Elle restait près de son compagnon mercenaire, par contre, comme si sa présence la rassurait. Probablement que les deux se connaissaient un minimum. En plus, faisant partie du même groupe, l'un avait entendu parler de l'autre.

- C'est dommage que notre quatrième membre ne soit pas au courant de notre stratégie... d'ailleurs, où est-il encore allé, celui-là?

Elle s'était roulée en boule près d'une arbre, son torse remonté comme un cobras aux aguets.

Hans prit la peine de repondre au autre.

-Je n'en ai aucune idee mais si tu le vois dans ta patrouille tu lui dire de ne rien faire. Je n'aime pas dire sa d'un membre de l'equipe, mais ne vous preocupez pas de lui pour l'instant. je n'ai ni le temps, ni l'energie de le chercher. Desoler pour le commentaire desobligeant a son egard.

Sur une note plus joyeuse, il prit un livre tranquille pour le lire quelque minute. Lorsque les autres serait pret il partirait a l'exploration.

malgrer le calme Will avait un peut peur de se qui pourrait arriver labas.

Le mutalythe s'était installé près du même arbre contre lequel Myriam s'était roulée. Une certaine confusion l'habitait, d'ailleurs, devant ces démonstrations de confiance, voir, d'affection. Pourquoi le suivait-elle de cette manière? Oui, il avait une réputation de protecteur, même au sein de leur groupe... mais ça restait malaisant, dans son cas.

- Est-ce habituel de sa part de manquer de fiabilité ou est-ce que c'est une simple envie passagère?

Commentaire désobligeant? Vraiment? Le scavenger ignorait quel genre de "commentaire désobligeant" sa facette agressive avait envie de dire. C'était plus que de simples commentaires. C'était un flot de venin verbal qui voulait s'échapper de sa bouche et qu'il retenait avec peine.

Myriam sembla quelque peu troublée devant les directives de son employeur. Elle n'en dit cependant rien et s'appuya contre le bras du mutalythe tout en sentant l'air. Dans son cas, elle semblait avoir repris ses forces, à l'affût.

L'après-midi tirait à sa fin, lentement. Les voyageurs avaient encore quelques heures de marche à faire avant d'arriver à destination, à ce "campement supposé". Avec de la chance, ils y arriveraient avant la nuit.

Reprenant la route, Hans prit le temps d'analyser le terrain au cas ou il devait se replier d'urgence.
Arriver au supposer campement il inspecta les lieux grace a son oeil cybernetique et a laide de ses compagnon.

la question de zolvar sur Arno resta sans reponse, je crois que sa voulais tout dire sur le sujet.

-Inspection les environ et metton nous en position. lanca le scavenger tout bas.

Il donna son scout a zolvar, il irai seulement avec son pistolet lourd a sa cuisse.
(je laisse o MD libre cours a la description, merci)

Le groupe reprit donc la route, et lui avec. Le manque de réponse lui avait fait grincer les dents, mais sans plus. Pourquoi s'informerait-il davantage sur quelque chose qui risquait de le mettre de mauvaise humeur? Ils partaient vers leur probable mort. Ce n'était pas le temps de s'embrouiller l'esprit avec de la frustration et du mépris.

Une fois près des lieux, il prit l'arme que lui tendait Hans et l'accrocha à son armure. Lui n'en avait pas vraiment de besoin, mais le Scavenger ne risquerait pas de la perdre. Il se plaça à un endroit surélevé pour avoir une belle vue et attendit, sa mire de pointée au-dessus de l'épaule d'Hans. C'était lui qu'il devait protéger, avant tout.

Les quelques heures de marche s'écoulèrent dans le silence. Encore, il n'y avait pas un bruit, sinon les insectes et les rares oiseaux. Le temps passait malgré tout, et la piste, toujours fraîche, était une ligne directrice vers la supposée civilisation.

Après une heure et demie de marche, le groupe déboucha sur un éclairci, en rien naturel. Les arbres avaient été arrachés ou coupés. Des lignes de pieux avaient été installés, sur une longue distance, pour protéger ce qui semblait être des murs de bois, que l'on voyait bien au loin. Il y avait là, oui, une civilisation, de la taille d'un gros village. Rien d'aussi imposant que l'État, mais tout de même un regroupement assez imposant considérant la distance le séparant de la cité. Les murs étaient d'imposants trucs, taillés, dont la pointe avait été aiguisée. Ils ne voyaient, de leur position, qu'une porte, imposante et fermée dans le moment. Les silhouette imprécise de gardes, sur les murs, se faisaient voir.

William, avec son oeil cybernétique, surtout le zoom intégré, pouvait bien les voir, lui, malgré le huit cent mètres qui les séparaient. Les gardes n'étaient pas simplement équipés d'arcs ou d'armes dépassées. C'étaient des armes à feu, certaines imposantes, qui semblaient de bonne facture. De la même qualité que celles dont étaient équipés les Défenseurs de l'État. Leur habillement n'avait également rien à voir avec les guenilles salles qu'on supposerait à une civilisation qui survit au milieu d'une forêt. Ça ressemblait plutôt à des habits, près de l'uniforme, que n'importe quel combattant bien équipé porterait. Les sons ambiants de ce gros village occupaient l'air, mais restait subtil. Tout ça semblait étrange. Ce regroupement de gens, malgré la distance et que l'État n'en aie pas entendu parler, semblait pourtant bien fourni. Avait de la technologie.

Le groupe ne semblait pas s'être fait repérer. De là à savoir si les habitants de ce village étaient hostiles ou non, c'était une autre chose.

Hans regarda ses compagnon et leur fit signe qu'il y allait.

William se dirigea directement pres de la porte du village, armer de son sac dos et de son pistolet a la ceinture. Il se sentait nerveux et febrille a la fois.
Il indiqua sur sa carte ou il etait et l'emplacement de la base.
Sur le bord de la porte il vit clairement les soldat armée au dessus de lui.

-Excuser moi vous pouvez m'aider s'il vous plait?

Hans avait maintenant peur, car il etait a porter de nimporte quelle attaque et il ne pourrait fuire.

Est-ce que la chance l'avait sourit a nouveau? ou bien c'etait son arret complet

Son corps le captait, maintenant. Ce fourmillement propre à l'adrénaline, ce serrement dans son ventre qui témoignait de son petit stress. Il était inquiet, légèrement, ça c'était impossible à contredire. Mais c'était un bon stress. Celui qui l'empêcherait d'être inattentif et qui le ferait voir chaque mouvement dangereux.

Il fit un mouvement de tête en réponse à celui de son employeur et plongea son regard dans la lunette de visée de son arme. Déjà, le fait que les habitants de cette petite communauté soient aussi armés le surprenait. L'État ne laissait pas sortir sa technologie, ni ses armes, de ce qu'il en savait. D'où, alors, venait tout cet équipement? Une boule d'anxiété se forma dans sa gorge, qu'il tenta de chasser en avalant de travers. Il était prêt à aider Hans au meilleur de ses capacités.

Myriam se mit aussi en position, comme le Scavenger le lui avait dit. Tout était maintenant entre les mains d'Hans, ou plutôt, tout était centré sur lui.

William s'approcha donc de la palissade. Du moment qu'il parla, quatre armes se pointèrent sur lui, peut-être par surprise, ou autre chose. Les hommes sur les remparts se regardèrent, parlèrent entre eux de manière à ce que le Scavenger n'entende pas, puis l'un s'adressa à lui, plus fort que les autres.

- Qui t'es, toi? Et qu'est-ce que tu veux? Bouge pas de là!

Une certaine agitation débuta sur les palissades. Avoir un nouveau venu mettait visiblement les gardes sur les nerfs. Un Défenseur aurait opté pour une approche plus diplomatique, mais eux ne fonctionnaient visiblement pas de cette manière. Hans put lui aussi remarquer l'étrangeté de l'armement et de l'équipement. Jamais l'État n'aurait fourni de telles choses à des personnes vivant hors de leurs murs.

Hans pu remarquer lagitation aggressive des gardes, mais il garda son calme

- Et bien bonjours messieurs, ne vous inquieted pas je ne viens pas avec de mauvaise intention. Je ne suis que de passage dans ses bois et jai remarquer au loin vos fortification. Serais ce possible de deposer vos arme?

Hans un peut nerveux commenca a regarder autour avec une attention particuliere. Ne pas dire utiliser son oeil viseur.

Son attention restait sur la scène. Plus les choses se précipitaient, et plus il se sentait nerveux. Oui, il était bon tireur... mais il ne serait certainement pas capable des descendre tous les hommes sur les remparts avant qu'eux fassent mal à William. Trop de cibles, trop de distances entre les différents dangers, la variable du vent qui pouvait changer d'un instant à l'autre...

Il fit donc la seule chose qu'il pouvait faire: serrer les dents en espérant que tout se passe bien.

Les hommes se consultèrent du regard, semblant assez confus par les paroles du scavenger. L'un posté près de la porte fit un signe à une personne à l'intérieur, puis les hommes baissèrent leurs armes un minimum.

Les portes s'ouvrirent alors, et une personne en armure lourde sortit. Elle semblait équipée au meilleure de la technologie disponible, ce qui était étrange. Sur son casque, un faciès avait été peinturé, ressemblant à celui d'un crâne. l'individu était visiblement lourdement armé, mais ne semblait pas hostile dans le moment. La personne vint donc se planter devant Hans, à moins d'un mètre. Elle le dépassait de deux têtes. Le ronronnement de l'armure était omniprésent.

- Qu'est-ce que vous voulez, étranger? Vous n'êtes pas le bienvenu, ici.

L'armure avait visiblement un système pour masquer la voix de son porteur: elle avait une sonorité légèrement électronique, avec une tonalité générique assez déshumanisante.

Personne nulle part ne semblait avoir repéré l'un des compagnons du scavenger.

Armure:

Hans nerveux lui tendit la main en signe de respect.

-je suis william Hans de la citer etat  je suis un scavenger et scientifique. jai decouvert ressemant un engin marchant sur la propulsion mais il a disparue. heureusment les trace mon mener jusqu ici.

Hans reprit de son sang froid legendaire et continua la discution avec l'autrui.

(Avec la permission de Zolvar, on va continuer un peu jusqu'à ce qu'il aie quelque chose à faire)

La personne devant le Scavenger sembla baisser la tête pour observer sa main, mais ne la serra pas. Le casque se fixa de nouveau sur Hans, qu'il écouta attentivement, puis il reprit la parole, toujours de cette voix artificielle.

- Un Scavenger de la cité état? Heh. Vous devriez y retourner. Comme je viens de vous dire, vous n'êtes pas le bienvenu. Nous n'aimons pas les gens de la cité, ici. Et peu importe ce que vous cherchez, si c'est maintenant ici... c'est maintenant à nous. Vous avez la chance de pouvoir repartir, alors je vous conseille de prendre cette chance.

On ne sentait pas d'hostilité à proprement dit dans le ton de la personne, mais dans tous les cas, elle ne semblait pas non plus vouloir lâcher le morceau.

Hans rebaissa la main, il regardait son interlocuteur intensement.

-Je mexcuse de vous demander cela mais, pourquoi autant d'hostiliter a notre egard ?

Hans baissa les main, mais mit lune pres de son arme par mesure de securiter.

-Je ne demande rien de plus que de voir l'objet, je pourrais peut etre meme vous donner le moyen de le faire fonctionner, si objet vous avez.

Les épaules de la personnes s'affaissèrent un peu, puis elle fit quelques pas, à gauche, à droite ensuite, pour revenir se planter devant William. Sa voix se fit un peu plus intense et sèche, alors qu'elle le toisait du haut de son deux têtes plus grand.

- Pourquoi nous sommes hostiles? Parce que l'État est stupide, injuste et tyrannique.
Parce que les dirigeants ne méritent pas leur place. Et, surtout, parce que les gens préfèrent laisser mourir les citoyens dans le besoin. Nous avons toutes les raisons d'être hostiles. Ici, c'est chez nous,
et vous n'y êtes pas les bienvenus.

La personne se raidit visiblement en voyant Hans approcher une main de son arme, mais ne bougea pas autrement. De toute manière, elle avait une armure lourde... ce n'était pas très facile à traverser.

- Figurez-vous donc que nous n'avons pas besoin de votre aide. L'objet est fonctionnel et identifié. Votre État n'aurait pas laissé ce genre de chose arriver. Heh.

La personne se tourna légèrement, puis recula de deux pas, lourds et bruyants. Elle ne semblait pas plus intéressé que ça à parler.

Hans se senti soudainement mal a laise.

-Bon, desoler de vous avoir deranger. si cest comme sa, je vais vous laisser tranquille.

Hans rebroussa chemain vers la citer-état. il noublirai pas cette emplacement.

Lorsque Will etait hors de porter, il fit signe aux autres de le suivre.

La personne l'observa, toujours sur ses gardes. Les hommes, près des remparts, avaient repris leurs armes en main et visaient le Scavenger, de nouveau. L'hostilité était palpable... mais personne n'ouvrit le feu. Avant que William ne soit trop loin, la personne en armure poussa ces quelques mots, assez fort pour qu'il les entende.

- Si d'autres de l'État viennent, on ne sera pas aussi gentils. Juste pour que vous le sachiez.

Le Scavenger put tout de même repartir, témoin de cette étrange scène. Une fois assez loin, Myriam vint le rejoindre et attendit ses instructions, l'air nerveuse.

Le mercenaire avait surveillé de loin, dans sa visée. Toute cette situation le mettait sur les nerfs. Qui étaient ces gens? Pourquoi étaient-ils autant armés? Pourquoi cet accueil envers quelqu'un de l'État? Il ne comprenait pas, et ça ne lui disait rien qui vaille.

Il surveilla donc William, sans le lâcher une seule seconde, puis se permis de se détendre dès que son employeur fut hors de portée des tireurs "ennemis". Dès qu'il eut le signe du Scavenger, il se déplaça et vint le rejoindre, subtilement.

- ...vos instructions, monsieur?

Il n'ajouta rien. Ce n'était pas son rôle de dire autre chose. Il devait attendre de savoir la suite, et faire avec.

le scavenger continua sa route en reflechissant.

-On retourne a la citer, on ne pourra plus revenir ici de toute façon.

Hans ne dit mot pour le restant de la journee, du moins le temps que le stress descende.

La mercenaire observa les deux hommes, tour à tour, tout en sentant l'air de sa langue fourchue. Elle ne s'opposa d'aucune manière à la décision. Tout comme Zolvar, son travail était d'obéir.

Le groupe se remit donc en route, dans un silence relatif. La journée avait été longue, et le voyage de retour le serait tout autant. La nuit tomba rapidement, le temps passant assez rapidement avec tout le monde dans leurs pensées. Le groupe du s'arrêter, et ils purent même le faire à l'un de leur ancien campement. Une fois là, et simplement là, Myriam se permit de parler.

- ...il y avait des choses étranges, là-bas. Une odeur de sang omniprésente. De bêtes bien vivantes. De ce que j'en ai vu... c'est un endroit dangereux.

L'Altérée serpent s'était, comme toujours, rapproché de son compagnon mercenaire, vu que ça ne semblait pas le déranger outre mesure.

Le Mutalythe avait suivi en silence tout le long. Ils avaient tous, tant qu'à lui, leurs idées à remettre en place. Surtout, cette découverte avait fait naître une boule d'anxiété dans son corps, et il ne savait pas trop comment la gérer. Il resta donc lui-aussi silencieux, jusqu'à l'arrivé au campement. Là, il aida à faire un feu et s'installa dans son coin, sans pour autant repousser l'Altérée. Si sa présence pouvait rassurer quelqu'un... il laisserait faire.

Sous les paroles de cette dernière, par contre, il haussa un sourcil. Il avait enlevé son masque, par courtoisie et surtout pour être capable de manger, et tous purent donc voir sa surprise.

- ...ils ont des bêtes? Le sang... était-il humain? D'une autre race de l'État?

Que des gens se fassent peut-être tués ou torturé là-bas le rendait agressif. Un peu de bleu se faufila d'ailleurs sur son visage rouge. Il ne comprenait pas. Qui étaient ces gens et que faisaient-ils aussi loin de l'État?

Hans ne savais quoi penser pour le moment, il etait sous le choc. sa premiere rencontre avec des gens hors citer avait ete rude. Il se devait de le dire a son pere.

-Pour linstant on est sure de rien. Ne vous faite pas d'idee trop hâtive je vous prit. Retournons a la citer et fesont un rapport sur la situation.

apres une bonne nuit de sommeil, les aventurier reprire la route vers leur foyer. Leur expedition sachevais avec un echec. L'echec ne ne pas avoir pu prendre la technologie quil convoitait tant.

Le chemin vers l'État fut en effet long pour le groupe, qui n'eut, heureusement ou non, aucune réponse à leurs questions. Ils firent tout de même voyage, bravant un orage violent, durent faire quelques arrêts encore, monter le camps, mais fort heureusement pour eux, ils ne croisèrent pas de créatures.

Ce fut donc aux portes de l'État que le groupe se sépara, après avoir régler les derniers détails. Ils eurent des nouvelles comme quoi Arno était revenu, mais ne le virent malheureusement. Les mercenaires devaient retourner à leur bâtiment, dans tous les cas, et William, annoncer la nouvelles à son père adoptif.