Des locaux ont été dégagés, sans pour autant nuire au fonctionnement de la section médicale, pour accueillir les familles des malades trépassés, ou bien même des volontaires pour les expérimentations génétiques et cybernétiques. Les murs et plafonds sont recouverts de boucles de tissu léger, sur lesquelles sont inscrits les noms des patients disparus. Autant les familles que les soignants s'y rendent. La perte d'un patient peut de montrer tout aussi horribles que celle d'un proche.
Les interactions entre familles et soignants se passent bien. Des gardes de sécurité ont tout de même été déployés dans les couloirs pour s'assurer que tout se passe comme prévu. Ils sont subtiles et respectueux. Certains rendent même leurs hommages aux morts.
Dans le dernier local prévu à cet effet, on peut trouver une section avec des boucles aux noms étranges. Des noms provenant du fond de l'histoire humaine (noms appartenant aux dieux de l'Olympe pour ceux qui ont les connaissances conséquentes), accompagnés d'un chiffre. Certaines boucles sont visiblement manquantes: on n'y trouve ni Artémis, ni Ernest. D'autres sont simplement des prénoms, sans identification supplémentaire. Dans cette sale, à heures tardive, les plus zélés peuvent y trouver Stein, à tous les soirs, qui observe ces boucles silencieusement.