Breuvages chauds pour les coeurs lourds.

Les marchands n'organisent pas de veillées dans leur Secteur, mais à chaque anné, ils décorent les rues et leurs boutiques. Ceux qui se spécialisent dans les vivres et produits de consommation de luxe se donnent comme mission de fournir un éventail de breuvages chauds aux citoyens, passant de boissons sucrées à thés, infusions, tisanes, ou bien même quelques alcools qui se prennent chauds. Dans tous les cas, on se sent plus accueilli que jamais dans les rues marchandes à ce temps de l'année. Tous font savoir leur soutient.

C'était probablement le moment de l'années ou Artémis était le plus maussade. Pourtant venant d'une personne qui n'avait aucun proche disparue on se serait attendu au contraire. S'il n'y avait pas de perte pourquoi se sentir triste et désabusé? C'est qu'au delà de la perte d'un être aimé, Artémis aussi animal soit-elle comprenait bien toute sa solitude. Dans les fait probablement avait-elle des gens à pleurer, mais ils n'étaient jamais entré dans sa vie. Aucun père, aucune mère pas de fraterie et aucun ami réel. Ses seuls simulacres de contacte sociaux se résumait à 3 scientifiques pour qui elle serait à jamais d'abord et avant tout un sujet d'étude intarissable et un jeune scientifique qui jouait plutôt office de passe temps.

Elle n'était ni proche de ses voisins, ni proche des commerçant chez qui pourtant elle dépensait de belle somme. Non sa vie entre les 4 mur blanc de sa cellule ou les murailles de Sicherheit n'étaient au final guère différente. Seul les occupations et les stimulis divergeaient.

Alors comme elle en avait pris l'habitude depuis qu'elle avait eu l'autorisation de quitter sa cellule Artémis alla là ou le moins de gens se trouvait. Durant cette journée on préférait resté en famille, en communauté avec les collègues ou les amis. Peu allait au quartier marchand les foule se concentrait ailleurs et les scènes pénible à regarder pour l'altérée se ferait moins courante.

Se serais la 4ème années qu'elle irait chez se vendeur de boisson prendre un breuvage au pomme chaud avec un soupçon de cannelle et de muscade. C'était peu, mais cela avait tendance... a l'apaiser. Siroté se breuvage chaud aux odeurs épicées la berçais un court lapse de temps.

Elle attendrait que la nuit avance et au tr`s petite heure de la nuit, quand tous ou presque serait endormit elle irait comme elle le faisait depuis longtemps dans le complexe scientifique, dans la salle des rubans. Si elle ne pleurait personne...Elle avait depuis longtemps comprit se que cette salle représentait. Et c'était le seul endroit ou... elle trouvait pertinent de se recueillir.

Néanmoins pour l'heure elle avançait vers le commerce de son choix le tête un peu ailleurs prise dans ses pensées. Brisant au passage sa routine des toits elle marchait dans la rue, sa longue queue traînant au sol, un manteau vert armé, ses pied toujours nue sur le sol et des pantalon cargo gris. Les main dans les poches, une écharpe remonté sur le bout de son nez.

Les rues étaient vides à cette heure et Artemis se retrouva donc en paix. Les lanternes et guirlandes étaient toujours là, donnant un peu de chaleur aux rues vides.

La boutique où l'Altérée allait chaque année était, par contre, encore ouverte. Le propriétaire semblait savoir que quelques âmes en peine pouvaient passer tard le soir, et il se faisait un plaisir de les accueillir. Justement, la boutique, petite mais accueillante, était encore éclairée de bougies à l'intérieur. Le propriétaire, un Néorithe assez tranquille, ne se faisait jamais envahissant. Il se contentair de recevoir avec bonne humeur, de servir les passant et de les laisser en paix, sans se fermer à la discussion s'ils en voulaient.

Artémis poussa doucement la porte du petit commerce de sa main. Pour ne faire trébucher personne et vu l'endroit plutôt restreint de l'endroit elle enroula sa longue queue autour de sa taille. Elle ne laissa qu'une courte partie dresser dans son dos avec son dard.

L'altérée approcha du comptoir et posa son regard sur le Néorithe qu'elle salua d'un polie et lent signe de tête. Elle n'avait jamais été bavarde dans se commerce. Elle venait, prenait son breuvage, remerciait poliment et s'en retournait dans la noirceur de la nuit aussi rapidement qu'elle apparaissait dans le commerce.

- Un jus de pomme chaud, avec vos épices qui le rende meilleurs s'il vous plait.

Dit-elle d'une voix plutôt basse. Puis elle regarda avec attention et curiosité le Néorithe s'affairé à couler et agrémenté le breuvage. C'était très simple, mais elle aimait le regarder faire. Allez savoir pourquoi? Peut-être la simplicité du geste en lui-même lui procurait un quelconque intérêt. Quand le breuvage fut finalement déposé devant elle, elle remercia en le prenant dan ses deux mains. Puis elle déposa quelque gleds sur le comptoir malgré tout.

-Donation volontaire. Merci

Et comme à chaque années elle tourna lui tourna doucement le dos et quitta le commerce pour s'en retourné dans les ombres de cette nuit du souvenir.

Le marchand, seul dans son échoppe à cette heure, lui rendit la salutation tout aussi doucement. Au fil des années, il s'était habitué à la voir. L'Altérée ne semblait spécialement lui faire peur. Il ne cherchait pas non plus à engager la conversation, semblant lui-même apprécier la quiétude du silence.

Il acquiesça donc d'un mouvement de tête à la demande d'Artemis et se mit au travail. S'armant de quelques pommes, il les coupa et écrasa habilement, rapidement surtout, avec une habileté remarquable. Ce ne fut pas long qu'il changea les pommes solides en jus liquide, qu'il fit chauffer à l'aide d'un petit chaudron, sur un minuscule espace pour des braises, installé dans le mur de pierre, le seul de pa boutique, derrière lui. Une fois que le liquide fut assez chaud, il le versa dans un verre de terre cuite, l'agrémenta des épices qu'Artemis aimait tant, puis le lui offrit.

Son regard particulier, presque cuivré, la fixa alors qu'elle prenait son breuvage et qu'elle lui offrait les Gelds. Il la remerçia d'un simple mouvement de tête, doucement toujours, puis la regarda alors qu'elle repartait.

- Faites attention à vous.

Il se contenta de ces paroles, dites dans un presque murmure doux et la laissa retourner dehors. Que pouvait-il y faire, de toute manière?

À l'extérieur, les rues étaient désertes. Les quelques âmes esseulées semblaient s'être concentrées ailleurs pour la nuit.

Breuvage en main Artémis marchait d'un pas lent sans se presser. De toute façon pourquoi, ou pour qui se presserait-elle? Personne à la maison à part sa meute, personne à rejoindre et aucune obligation d'aucune nature n'était à l'agenda.

L'altérée posa doucement ses lèvres sur son gobelet juste après avoir souffler un peu pour refroidir le liquide qui fumait. Elle en prit une petite gorgé et grimaça légèrement. Il était bon mais encore un peu trop chaud pour sa langue. Le picotement d'une légère brûlure se faisant sentir. Puis elle leva les yeux au ciel pour regarder les étoile et les astres. Quel heure était-il à peu près? Les rues se vidait de plus en plus et les astre avançait leur course. Ce devait être à peu près le milieu avancer de la nuit se dit alors l'altérée. Pas assez tard pour aller au complexe scientifique et la salle des rubans, mais juste assez tôt pour se mettre en route vers celui-ci.

Après tout cela prendrais un petit moment de marche au moins 1 à 2 bonne heure de marche pour se rendre la-bas. Vu l'heure qu'elle évaluait il n'y aurait plus de blouse blanche et il n'y aurait que des gardes. Elle demanderait simplement à être escorté, pour ne pas faire de mauvaise rencontre... on est jamais trop prudent après tout quand il est question d'éviter de tuer un scientifique par ''inadvertance''

Elle entama donc son long chemin. Non pas sans une fois de temps en temps porter son regard sur les quelque badaud qui comme elle bravait la nuit en se jour sombre. Elle se surprit a se demander quels étaient leurs histoires à eux? Cette homme là-bas étais-ce un défenceur qui avait tellement bossé pour sa carrière qu'il n'avait jamais cru bon de fondé une famille et n'avait plus personne aujourd'hui? Et cette Orchid se fichait-il tout simplement de cette tradition intra-mur? Le mutalite la-bas était-il un scavenger qui n'avait plus d'attache un peu comme elle? Elle passa une partie de son temps a répondre de manière hypothétique à ses question en donnant des nom fictifs au gens qu'elle croisait du regard.

Les gens avaient effectivement tous une histoire, et certaines semblaient plus difficiles à saisir. Les personnes semblant banales l'étaient-elles réellement? Chacun se cachait peut-être derrière une façade... Les Défenseurs restaient les plus faciles à identifier. C'était, après tout, leur travail de se faire reconnaître rapidement. En cette nuit, et probablement toutes celles de cette semaine de célébrations, ils guettaient la nuit et les ombres. Personne n'avait besoin d'ajouter une autre lanterne à leur liste.

Artemis put donc circuler à sa guise, son délicieux petit breuvage entre les mains. La nuit semblait calme. Pour une fois, les Puristes semblaient s'être rappelés leur humanité et restaient tranquilles.