(Terminé) The hunt has started (Artemis, Ainarik)

L'Orchid laissait, en effet, une odeur mélangeant l'alcool, la terre et l'eau. Sa piste était donc facile à suivre, surtout pour quelqu'un doté d'un bon odorat.

Le monsieur quenouille faisait son petit bonhomme de chemin, se dirigeant lentement vers le secteur des habitations. Il ne semblait pas vraiment s'en faire avec le danger en général, continuant ses marmonnements. Aussi, n'étant pas doté d'yeux derrière la tête, il ne voyait pas l'Altérée qui le suivait... ni l'homme, caché dans des vêtements amples et sous un capuchon, qui venait de se glisser dans son sillage, derrière lui. Le pauvre homme quenouille venait de se faire prendre en chasse, à peine eut-il mis le pied dans l'Avenue Principale.

Artémis ne mis pas grand temps pour détecté l'arriver d'un second poursuivant et elle frémit d'excitation. Super se dit-elle, sa va être une belle soiré une très très belle soiré. Son sourire s'élargie en un rictus qui aurait terrifier toute personne près d'elle tant il était carnassier et peu humain. Elle courait de toit en toit avec l'adresse d'un félin et la fluidité d'un serpent. Pas un son excepté le bruissement de ses vêtements et sa respiration profonde ne pouvait trahir sa présence. Et encore aurait-il fallu se trouver près pour l'entendre.

Elle goûtait à l'adrénaline montant qui envahissait chaque nerf de son être la vivifiant comme la plus enivrante des drogues qu'aucun humain ne puisse jamais consommé. Le goût du sang qui serait bien sur sa langue et le bruit des os qui craquerait. La chaleur d'un corps qui doucement se viderait de son précieux liquide vital.

Comme elle aimait cette instant figé dans le temps ou sa proie ne savait pas encore quel terrible sort lui réservait les ombre et la nuit. Comment réagirait-elle! Couinerait-elle de peur en essayant vainement de lui échapper comme une sourit face à un chat! ou tenterait-elle vainement de se défendre. Tout les scénario l’emplissait de fébrilité.

-Tu es a moi humain.

Murmura t'elle.

Il était là... à longer la ruelle... revenant de son service au mur et visiblement peu pressé de revoir son foyer glacial qui lui servait de dortoir sommaire. La faible portion de peau éclairée de son visage marquait un teint pâle, visiblement il a beaucoup crié sur les recrues aujourd'hui... Le pas lourd, il remarqua l'orchid mais surtout sa forte odeur...

Encore un... du rab... pour la route...

Ne pouvant laisser de coté sa fonction, toute sa vie... il s'adressa à l'homme quenouille.

Hé vous là... alors... on se promène en état d’ébriété... Le soldat renifla de manière forcée humm avancé

Et en pleine rue devant un défenseur ? Vous habitez dans l'coin ? Vous venez d'où ?

Le vieux soldat était visiblement en interpelation de routine

Toujours, aucune des deux potentielles victimes n'avait conscience du prédateur qui les suivait dans l'ombre. L'homme sous son capuchon approchait un peu plus, silencieusement, mais voyant finalement rien de moins qu'un Défenseur se présenter sur le chemin de l'Orchid, il bifurqua vers la droite, traversant complètement la rue de pierres, allant se réfugier dans une ruelle adjacente.

L'Orchid, lui, stoppa net sa marche, faisant un dernier petit pas vers l'avant pour se stabiliser. Voyant bien le représentant de l'ordre publique devant lui, il baissa un peu la tête, visiblement embêté.

- J-je m'excuse... je retournais chez moi... J-je ne voulais pas embêter... J'habite... au bout de l'Avenue...

Il semblait piteux, malgré son timbre de voix grave et sec. Ses yeux, d'un brun boueux, regardait le Défenseur de temps à autres, dans une succession de regards timides.

Artémis se percha sur le coin d'un toit gardant son regard sur l'homme en capuche, mais pesta intérieur contre le défenseur qui commençait a brisé tout ses plan de soiré. Elle murmura pour elle même.

- Non aller quoi dude fou le camp, laisse le tranquille il rentre chez lui est un peu de coeur lui fais pas sa... me fais pas sa quoi!

Elle toisa ensuite le connard de puriste en contre bas.

- Si tu quitte j'te traque pareil.

Se dit-elle a nouveau pour elle-même étant seule ou elle se trouvait. Puis elle se calma un peu et renifla l'air. Se demandant de quel nature était le défenseur en contre bas. Une forte odeur de poussière... du métal... de la poudre...Il porte une arme? ... Non une armure? Les deux?... il est du mur? Il sent les effluves de dehors... il n'est pas de patrouille intérieur...

La stature bien droite et le menton haut, le défenseur avait conscience qu'un peu d'intimidation suffirait ce coup là.

Bien, vous devriez faire un peu plus attention. Ce secteur n'est pas aussi sûr que le central et dans votre état, on peut plus facilement se faire surprendre...

Ainarik regarda le bout de l'avenue.

Ce n'est plus très loin... allez rentrez vite chez vous et j’espère que je n'aurais pas à renifler encore une fois cette horrible odeur de mélasse et d'alcool...

Le défenseur regarda partir l'orchid en soupirant, se laissant à penser qu'il est meilleur que ça... des remontrances aux ivrognes...

Pfff... bon allez en route, bientôt au pieux !

Il attrape finalement son arme de service pour la prendre mieux en main, traverse la voie pour prendre la sombre ruelle qu'avait prise l'homme au capuchon et allume les phares intégrés à son armure lourde pour y voir plus clair.

L'Orchid acquiesça rapidement, de plusieurs mouvements de tête rapides. Il semblait infiniment soulagé de pouvoir retourner chez lui.

- Merci, merci infiniment.

Et il s'en alla, accélérant le pas un peu.

L'homme au capuchon, lui, avait fait la grave erreur de rester dans la ruelle. Pire, entre ses mains gantées, il préparait rapidement une bouteille, avec un morceau de tissu, qui allait rejoindre le liquide à l'intérieur. Les phares de l'armure qui l'éclairaient subitement le firent sursauter. Voyant l'imposant Défenseur devant lui, il grogna.

- Et merde...

Sans demander son reste, il se mit à courir, passant par d'autres ruelles étroites. Son but et sa direction: l'Orchid qui remontait l'Avenue.

L'arme de service déjà en main, comme s'il avait flairer le mauvais coup en même temps que l'alcool de brousse de l'autre végétal, Ainarik mit rapidement en joue l'homme au capuchon.

Il en savait assez en explosif pour se rendre compte que le cocktail de l'humain n'était pas bon à boire... il gueula aussitôt

Lâche ça ! Tout de suite !!

Voyant l'homme courir pendant la sommation du défenseur, Ainarik n'eut même pas à finir sa phrase qu'il se concentra pour tirer au bras tenant la bouteille... espérant au pire lui faire échapper des main à la peur du coup de feu.

Ne sachant trop si il l'a touché. Ainarik, gorgé d’adrénaline régulée par ses implants, le poursuivit à travers les ruelles.

Elle mit un bras devant son visage pour se cacher de la lumière vive qu'émettait le cyborg en contre bas. Puis le mouvement rapide de l'homme encapuchonné l'aviva.

-Oh non mon chou tu t'en sortira pas comme sa!

Et elle bondit pour reprendre la traque a vive allure. De son point de vue elle avait nettement une longueur d'avance et une anticipation plus grande des mouvements des deux homme en contre bas. Elle ne faisait que de bref regard pour confirmé se que son instinct lui dictait déjà. À nouveau un sourire sauvage lui fendit les lèvres, le vent sifflant autour de sa tête et lui claquant au visage.

Et d'un autre bon ses griffe se plantant dans le ciment pour continuer sa course Artémis était adapté à tout environnement. Ses pupilles s’affinait de seconde en seconde tandis que l'instinct du prédateur lui se faisait grandissant. L'altéré n'espérait qu'une chose que le cyborg abandonne la poursuite rapidement.

L'homme eut en effet un sursaut dans sa fuite, mais n'échappa pas sa bouteille. Dans les faits, il semblait même avoir retenu son arme avec plus de conviction, animé par quelque chose. Une détermination, ou bien un haine totale, c'était un mystère.

Le tir ne l'ayant pas atteint, il continua sa course. Chaque pas le rapprochait de sa cible... et laissait l'Altérée le rattrapée, plus rapide que lui. Finalement, au moment où il retrouvait l'Avenue Principale, Artemis était à portée d'attaque... et la cible du malfrat, à portée de vue.

(Donc, pour l'attaque, vous n'avez qu'à m'indiquer la compétence d'attaque utilisée, et son rang. Je me charge du facteur chance)

Pas question de lui laisser sa chance! Artémis bondit de son perchoir se laissant tomber comme un faucon sur sa proie sortant ses terribles griffes hors de ses avant bras. Son corps sombre fendant l'air sans bruit tel une masse d'ombre meurtrière. Quand elle percuta sa cible c'est un vif coup que queue qu'elle envoya se planté dans l'avant bras qui tenait la bouteille. Peu importe se que c'était il ne l'utiliserait pas comme arme.

Ses yeux animals se plantèrent alors dans ceux de sa proie tandis qu'elle le surplombait de toute sa masse. Elle avait toute les envie du monde d'écorcher ses chaires, de le décapité et de dévoré sa tête. Mais l'intelligence lui rappela attend qu'un défenseur n'étais pas loin et qu'il n'accepterait pas cette mise à moi. Elle le tenta donc plutôt de le maintenir plaçant de part et d'autre de sa gorge comme de mortel ciseaux ses deux lames naturel.

- C'est finit pour toi mon gars

Ricana-t-elle en passant sa langue sur ses dents semblable a des scies.

C'est à peine essoufflé que le cyborg arriva devant les deux protagonistes, bien en retard cependant, à cause de sa lourde armure. Un court moment surpris par la situation, il compris vite qu'une altérée plutôt bien équipée... venait de l'aider à interpeller le malfrat. Puis écouta Artémis menacer l'homme et s'interposa...

On bouge pas tous les deux !! Le premier qui fait le malin se prend un volée de sympathie offert par mon chargeur.

Le défenseur s'avance doucement vers le malfrat, complètement à la merci d’Artémis... le soldat remarque la bouteille à terre et le bras ensanglanté de l'homme. Il jette un regarde complice à Artemis, la valorisant d'un coup, gagnant de part son action un peu de respect de la part du cyborg.
Arrivé juste devant le malfrat, le soldat se place devant lui et d'un coup sec du genoux lui tord les boyaux...

Pour m'avoir fait rallonger mon service...

Puis il place violemment l'humain à terre, l'immobilise et le fouille à la recherche d'armes et d'indices sur son identité... En même temps il se tourne vers l’altérée...

Merci mais... t'es qui toi ? L’héroïne du quartier ?

L'homme se fit happer par la prédatrice, se retrouva au sol et hurla de douleur en se retrouvant avec le dard dans l'avant-bras. Les yeux d'Artemis se fixèrent dans ceux noisette de l'humain. C'était un jeune homme, dans la vingtaine, qui semblait à la fois effrayé par l'Altérée, et répugné. Il n'avait pas la force de se décoincer totalement, mais offrait un amusant rodéo pour son adversaire.

Entendant le Défenseur, par contre, il s'immobilisa. Ses yeux montraient maintenant une panique totale. Celle de s'être fait coincé, ou une autre, c'était à savoir. Sous la pression du pied armuré, il lâcha une plainte de douleur, pour ne pas bouger sous l'examination. Un papier plié dans une poche, aucun papier d'identité, une bourse contenant une dizaine de Gelds... et le tatouage, très visible dans son cou, d'un crâne humain entouré de flammes.

Elle lâcha sa prise sur l'homme quand le défenseur pris le relais. Elle retira sans ménagement son dard de son poignet et garda le puriste en joue avec celui-ci. La trajectoire était plutôt claire s'il bougeait c'était le crâne qu'elle percerait cette fois. Elle répondit au défenseur.

- Une scavenger rien de plus.

Puis elle fit quelque pas pour aller chercher la bouteille que l'homme avait laisser tomber sans pour autant que sa longue queue ne bouge. Puis elle revient à sa place et pointa le tatouage.

- Une salté de puriste encore.

Ainarik n'aimait pas vraiment les scavengers... il trouvait que ce n'était qu'une bande de tête brûlés fou à lier. Cependant il avait beaucoup de respect pour certains, les plus habiles, pour qui il avait confiance. Et visiblement Artemis était très habile...

Un puriste oui... pas d'arme autre que l'explosif... il devait être seul et désireux de faire du grabuge... Ça promet si des tarés se baladent comme ça pour la fête...

Le soldat prit conscience qu'il faudra qu'il en parle à sa hiérarchie.

Une bourse de Gelds... j'dirais rien si tu l'emportes, humm dame de pique ? ... tu l'as mérité après tout...

Ahh... et une petite note...

Le soldat commence à lire après avoir menotté le malfrat avec ses cercles magnétiques.

Le puriste, mal en point et visiblement loin d'être de taille contre ses deux poursuivants, se laissa menotté. Il fixait la "bête", Artemis, d'un regard mauvais maintenant.

- ...nous allons purifier... l'État...

Ses paroles n'avaient été qu'un murmure.

La note, elle, était très simple. Un message y était inscrit. Probablement destiné à la dépouille de sa prochaine victime non-humaine.

"Cette aberration n'était rien d'autre qu'une erreur sordide. Elle se disait de la nature. Elle retournera donc à la terre, redeviendra poussière, nettoyée par les flammes purificatrice!"

Artémis sembla surprise. Non seulement le défenseur n'avais pas insister pour connaître son nom, mais il venait de lui donner un surnom. Dame de pique... comme la carte... intéressant et plutôt pas mal pour la décrire en quelque mot. L'altéré ne se fit pas prié pour accepter l'argent. À défaut de sang au moins elle aurait de quoi se payer le prochain repas au frais de la princesse.

Puis au murmure du puriste elle lui levant un doigt d'honneur en lui crachant litérallement au visage.

- Va chier pourriture s'toi qui es dans la merde maintenant...hein.........

Puis un frisson lui parcourue l'échine. C'était trop facile... Et il ne réagissait pas comme il le devrait. Ce connard était entre deux eaux émotionnel. Un puriste face a son arrestation aurait du soit tout tenté pour se sauvé, soit se laisser mourir c'était des fanatique... pourquoi ne réagissait-il pas ainsi...

Elle fit volte face tournant le dos au défenseur et à l'homme menotté reniflant l'air avec une certaine vivacité. Elle scruta les alentours de ses yeux capable de percé l'obscurité comme le jour. Elle était sur le qui vive et sa queue frétillait dans l'air comme si elle était incarné d'un esprit propre.

Voyant que la scène se stabilisait, Ainarik lança la bourse à Artémis et releva le prisonnier en tenant fermement ses menottes dans le dos, forçant un peu vers le haut pour que la douleur l'empêche de réfléchir à autre chose.

Bon, j'le ramène à la caserne avant qu'il ne s’écroule, les gardiens vont bien s'occuper de lui...

J'te laisse à... heuu... bah à tes occupations d'nuit...

Le soldat parti vers la caserne, le pas lourd et en alerte. Une main pesante sur les menottes et l'autre sur la crosse de son arme.

Le jeune homme eut une grimace en se faisant cracher au visage. S'il avait pu s'essuyer, il l'aurait fait, mais malheureusement, ce n'était pas le cas. Il suivit le mouvement du Défenseur qui le relevait, grognant de douleur, puis voyant que l'Altérée regardait ailleurs, il se mit à crier.

- Q-qu'est-ce qui te prend, sale monstruosité, hein? Tu n'as pas le droit... de salir notre terre!

L'homme s'agita un peu, mais sa plus, essayant lui-aussi de voir le fond de l'Avenue.

Artemis pouvait, de son côté, pouvait encore distinguer monsieur quenouille, très loin au bout de la rue. Dans l'obscurité, un flash de lumière se fit voir...un "foosh" se fit entendre, suivit des cris de l'Orchid, qui brûlait maintenant. Un autre puriste sortit de sa cachette plus loin, commençant à psalmodier ses paroles.

- Pour que le monde soit purifié, vous devez disparaître de sa surface! Les flammes vous purifieront tous! La gloire est aux humains, et à eux-seuls!

Le pauvre Orchid essaya de s'éteindre, roulant sur le sol. Pourtant, sa technique ne fonctionnait pas. On n'entendait que ses cris déchirants, maintenant.

Elle agrippa la tunique du puriste menotter pour la déchiré en démarrant sa ourse vers l'Orchid et le nouveau puriste... c'était trop facile elle aurait du s'en douté ses gars la son trop faible pour faire de la chasse seul. Elle lança l'étoffe de tissu sur l'orchid qui se roulait au sol dès qu'elle fut à sa hauteur et envoya son dard vers le prêcheur tentant de lui perforé la cage thoracique sans montré une seul seconde d'hésitation. Elle le voulait mort un point c'est tout. Et pour l'orchid... s'il ne se débrouillait pas avec se qu'elle lui avait amener... ce serait son problème elle avait fais tout se qu'elle pouvait faire dans la situation.

Elle garda son dard dans le la plaie qu'elle causa au puriste et s'en approcha pour le regarder dans les yeux.

Un autre guguss... Ainarik ne l'avait pas vu venir ce coup là. Normalement quand ils sont plusieurs, ils sont mieux organisés, plus armés... enfin ça c'est les souvenirs de sa formation... les choses changent et les dangers de l’intérieur de l'état ne sont pas les mêmes qu'au mur.

Et merde... se dit il juste après le petit son d'explosion et les cris reconnaissables de l'homme quenouille.

Le cyborg prit l'humain en parti dévêtu sur son épaule comme un vulgaire sac de patate et parti vers le bout de l'avenue... une sacrée trotte.
Arrivé sur place, le malfrat était surement en fuite... hors de vue. Tout comme la scavenger qui, grâce à sa vélocité, arriva bien plus vite sur les lieux que le soldat...
Ainarik utilisa son extincteur de secoure pour dompter les flammes et donner un petit espoir à l'homme plante qui devait adorer le dioxyde de carbone concentré.
Puis le soldat attendit... les gardiens allaient surement débarquer maintenant avec le bruit de l'explosion.

L'idée de l'Altérée pour éteindre les flammes se montra plus ou moins effective. L'Orchid brûlait moins... mais brûlait toujours. L'homme plante avait ingéré beaucoup d'alcool fort, ce qui le rendait un peu comme une torche humaine. Il se roulait avec plus de vigueur, voulant à tout prix s'éteindre, vigueur qui diminua rapidement.

Malgré que le puriste aie l'air plus expérimenté que son compagnon qui s'était fait arrêté, le dard le toucha tout de même. En faisant son pas de côté, il avait trébuché un peu, aveuglé par les flammes, et n'avait pas du tout esquivé le coup. Le dard maintenant dans son corps, ses yeux se fixèrent sur l'Altérée, et un large sourire étira son visage un peu fou. Ses jambes se détendirent, et il tomba au sol.

Du côté du Défenseur, voyant la scène, son puriste "sac de patate" se mit à rire, longuement. Sa mission avait, après tout, été accomplie. Une fois près de l'Orchid, qu'il eut tôt fait d'éteindre, il pu voir que ce dernier avait peine à bouger. Les brûlures étaient graves, surtout sur le flanc gauche, endroit où son agresseur avait lancé le Molotov.

C'est sans grande surprise que des pas de course se firent entendre au bout de la rue, accompagné de lumières vives, signe qu'un groupe de Gardien était en chemin.

Elle fouilla rapidement le puriste qu'elle venait de tuer. Tout se qu'elle pu trouver d'intérêt s'en alla rejoindre ses poches de pantalon.

Artémis se déplaça sensiblement pour que ses prochains mouvement ne soit pas perçu par le défenseur déjà présent. De ses mains griffu arrachèrent quelque lambeau de chair de la plait qu'avait causé son dard. Elle défigura d'un sourire horrible le visage du mort profanant ainsi pour de bon sa dépouille mortel. Puis écrit avec ses griffes, ''mort au puriste''. Elle engloutie les lambeaux de chair rapidement et goulûment. Un fois cela fais et le tout dans l’empressement l'altéré quitta les lieux sans demander son reste tel un animal fuyant les phares d'une voiture.

Laissant la le corps profané du puriste gisant dans son propre sang.

Elle alla rejoindre les toits, mais ne quitta cependant pas la scène. Curieuse de savoir se qui se passerait par la suite Artémis resta en hauteur tapis dans l'ombre. EN profitant pour nettoyer de sa langue le sang restant surs ses main et son dard.

Ainarik reconnu les lumières s'approcher de lui entre mille, la libération... enfin les gardiens allaient prend la suite de cette nuit de merde... Le soldat lâcha son "paquetage" humain au sol pour un salut militaire bien appuyé, indiquant au soldat-infirmier l'orchid, puis gueula.

Guérilla Sikes, escouade bleu du mur Nord. Au rapport messieurs.

Le soldat était prêt, il savait qu'il allait être questionné de long en large par les grattes papiers mais était habitué et respectait plus que tout le protocole.

Les Gardiens se ramenèrent rapidement au niveau du Guérillas. Leur chef d'escouade s'avança vers Sykes, alors que les trois autres se séparaient. Le médic se pencha sur le pauvre Orchid, un autre sur le puriste toujours vivant, et le dernier, sur celui mort. Le chef d'escouade, habillé plutôt comme un membre d'une unité d'infiltration, jaugeait le protecteur de mur avec un certain découragement.

- Au rapport, Guérilla Sykes. Monsieur Sykes. Je vous montrerais bien le respect qui se doit à un chef d'équipe... mais vous êtes sur mon terrain. Alors, que s'est-il passé ici?

Le Gardien qui évaluait le puriste mort eut un grognement, jetant un regard aigre au Guérillas.

- Visiblement, juste l'abattre, c'était pas assez. Ça vous arrive souvent de leur découper un sourire et de leur arracher des morceaux, aux bêtes dehors?

- Soldat, taisez-vous.

Le chef d'équipe lui lança un regard mauvais, pour ramener son attention sur Sykes. Le médic, lui, ramassa l'Orchid sur un brancard portatif, puis s'en alla avec son compagnon, qui traîna le puriste encore en vie.