Dessine-moi un mouton (Zephyr, Salomé)

Le petit "scrich scrich" du graohite sur la feuille, le vent qui envahissait ses cheveux, les ébrouants joyeusement, l'odeur de l'herbe et de la nature avant la pluie.

C'était décidemment une bonne journée.

Aaron lui manquait mais elle savait que les semaines avec papa etait sacrées pour le petit bout. Elle souria en imaginant une partie de cache cache derrières les arbres du parc avec lui. Elle reviendrait pendant un après midi. Ce serait amusant.

Elle passa la tranche de sa main sur la feuille, balayant le surplus de carbone, teintant le côté de sa main de gris argent. Elle fronça les sourcils et replaça une mèche rèche, sèche et rose derrière mon oreille.

Elle réajusta quelques traits et observa, satisfaite. La base lui convenait, l'aliage serait facile à souder et plus ergonomique que les modèles précédents. Encore fallait-il que ses suppérieurs accèptent le projet.

Elle se concentra sur son croquis, oubliant le reste autour, assise dans l'herbe.

Zephyr ne devait pas être ici. Il savait parfaitement bien que c'était une mauvaise idée.

Mais qu'est-ce que la signification de jouer avec le feu, si il n'y a pas risque de se bruler?

Il respira un grand coup, puis laissa la brise guider ses pas. Le vent décidera la direction de son aventure aujourd'hui.

Le jeune homme laissa son sourir s'agrandir lorsqu'il remarqua une femme se trouvant dans la trajectoire de son chemin.

Assise dans l'herbe et penchée religieusement dans son cahier, Zephyr doutait que grand chose pouvait la déranger de son travail. Qu'est-ce qui pouvait bien être si important?

Il hésita un moment, se rappelant qu'il n'était pas fait pour réfléchir. Prendre trop de décisions par lui-même pouvait créer des désastres.

L'altéré pencha sa tête de côté, comme si le mouvement pourrait l'aider à se décider. Puis, il se redressa. Juste pour jouer. Rien de mal à s'amuser un peu.

Lentement, il s'approcha de la femme et tenta d'observer ce qu'elle dessinait. Une moue déçue remplaça rapidement son sourire. Des gribouillis. Il n'arrivait pas à voir ou à comprendre ce qu'elle représentait. Rien dans le parc ne ressemblait à cette... chose.

Sans le remarquer, Zephyr s'était avancé d'avange. Lui-même n'était pas repoussé par les proximités physiques, mais il oubliait parfois que les gens, surtout inconnus, n'appréciaient pas ce genre d'intrusion. Mais bien sur, si il voulait scruter l'art d'aussi près que l'artiste le faisait, il n'avait pas grand choix que de s'approcher d'elle également. S'approcher très, très près.

Les angles la dérangeaient. Trop raide, ça manquait de fluidité. Les mouvements devaient être souples et lisses, pas carrés et obtus.

Elle réajusta quelques détails et reprit l'expention de son croquis. Une main s'ajouta au bras, des doigts détaillés, elle ne visait pas l'humanisation mais bien l'élégance, le modernisme. Un cyborg se devait d'être un cyborg, mais pas un tas de boulons.

Elle sentit soudainement une présence proche d'elle et sursauta violemment, faisant voller les feuilles et son crayons au dessus d'elle.

-Mon dieu, pardon! Vous m'avez fait...

Elle s'arrêta en voyant les yeux de l'intrut et parrut encore plus surprise.

-Peur. Je... peux vous aider?

Zephyr éclata de rire face à la réaction de l'artiste, pas pour le moins perturbé.

"Boo" souffla-t-il d'un air moqueur, avant de lui lancer un clin d'oeil. "Et pour répondre à ta question, oui, tu peux m'aider" Zephyr ajouta tout en ramassant ce qu'il pouvait des items jetés. "Je m'ennuis. Tu avais l'air divertissante."

Il lui redonna ses items et pris un peu de recul, histoire de lui laisser de l'espace pour respirer, puis l'observa un moment de manière très peu subtile. Il termina son analyse visuelle rapide en regardant la femme dans les yeux. Une belle femme, effrayée. Parfaitement normale, en fait. "Et je ne me suis pas trompé."

Il imita le sursaut assez spectaculaire qu'elle avait fait, riant de plus belle. "Zephyr" dit-il finalement, en presentant sa main dans sa direction.

Elle resta un peu sous le choc un instant. Qu'est ce que cet énergumène voulait. Elle ne l'avait jamais vu dans le coin et il semblait bien peu gêné. Elle lui sourit timidement, un peu malaisée, mais lui serra tout de même la main.

-Sally... Enchantée... Vous avez une bien drôle d'approche pour aborder les gens, vous...

Elle retira sa main, se racla la gorge et rangea les papiers, vérifiant qu'ils étaient tous là.

-E-et en quoi suis-je distrayante?

Elle était timide et bégayait un peu. Elle n'aimait pas ça mais ne pouvait rien y faire. Elle trouva son crayon et le récupéra, le triturant dans ses doigts.

Zephyr ricanna, ne prenant pas la peine de cacher son amusement face à l'inconfort de la jeune femme.
"En quoi es tu distrayante? Sally, quelle question!"
Il secoua la tête, regard complice comme si ils se connaissaient depuis bien plus longtemps que deux minutes.
"Tu es belle, drôle, charmante, et talentueuse en dessin de... ça" le jeune homme ajouta, avant de gesticuler vaguement vers les feuilles maintenant rangées. "Qu'est-ce que tu dessinais au juste? Je n'ai pas très bien vu."
Il pris un pas vers l'avant, ses yeux verts reptiliens scintillant d'une lueur espiègle.

Elle le fixa un temps, une expression à mi-chemin entre la gêne totale et l’incompréhension.

C’étaient-ils déjà croisé? Non… Il aurait connu son nom sinon. On ne croise pas tous les jours une Salomé.

Elle regarda ses croquis puis de nouveau l’élément perturbateur. Elle sentit discrètement. Non, il ne sentait pas l’alcool. Le mec n’était pas saoul mais clairement beaucoup trop familier.

Et il ne voyait absolument pas l’IMMENSE inconfort que cela créait à la jeune femme.

-Des… euh… pièces de cyborgs… Pour mon travail.

Elle restait figée, ne sachant pas trop quoi choisir entre l’envoyer impérialement paitre ou rentrer dans son délire et expliquer, à un total inconnu, les tenants et les aboutissant de l’aérodynamisme d’une épaule robotique.

"Ah!" Zephyr s'exclama, repensant aux bribes de dessins qu'il avait apperçut. C'était logique. Un peu trop avancé pour lui, mais tout de même intéressant.

"Ce sont des jolies pièces de cyborgs" commenta-t-il honnêtement. "Donc tu es une scientifique artiste. C'est génial que tu puisse travailler ici, dehors."

Zephyr pris un moment pour apprécier la beauté de la nature autour de lui, et la chaleur du soleil sur son visage. "C'est quel genre de cyborg? Un nouveau prototype révolutionnaire?" Il fini par demander, après quelques secondes.

Si c'était le cas, rien de mal à s'informer un peu. Si il pouvait apprendre quelque chose d'utile, c'était pour le mieux.

Elle hésita.

-Ce sont... plus des idées... mais rien de bien concret...

Elle se racla la gorge et lui montra un croquis. Un bras, simple.

-C'est plus épuré, moins grossier que les modèles qui sortent. J'essaye de rendre le tout plus abordable et plus pratique pour la vie.

Zephyr haussa un sourcils, se concentrant d'avantage sur le croquis. Une fois expliqués, les dessins faisaient plus de sens. Mais peut-être bien que l'information s'avérait moins intéressante qu'anticipé.
"Pour la vie quotidienne? Pour tout le monde? À quoi ça pourrait servir?" Demanda-t-il, confus. Qui voudrait remplacer ses membres par des pièces robotiques hormis les soldats qui en gagnent un avantage tactique?
"C'est un projet personnel?"
Clairement un projet personnel. L'État ne voudrait pas perdre des ressources dans ce genre d'initiative.

Elle le regarda et détailla son visage un instant. Il n’était pas un homme repoussant, loin de là. Il posait beaucoup de question mais quelque chose dans son regard la poussait à croire à un manque de savoir faire pour une approche sociale plutôt qu’à une personne mal intentionné.

Non, elle n’avait pas l’impression de se tromper.

Elle sourit un peu, se détendit et se dit intérieurement qu’il serait peut-être temps de s’ôter le balais qu’elle avait dans le derrière.

-Non, pas un projet perso… enfin, oui et non. Je travaille pour le département cybernétique. J’essaye de rendre mes pièces plus abordables pour les gens moins… aisés et de les rendre agréable à avoir aussi. Je prépare des suggestions, en fait, pour mes supérieurs. Ils accepteront peut-être le projet…

Elle eu un demi sourire plein d’espoir.

Le regard de Zephyr s'attendrit, en la regardant parler de ses espoirs futiles. Une belle femme, si pleine d'innocence et de naïveté. Une pièce de collection rare, dans ce monde.
"C'est adorable" dit-il finalement. "Tu es adorable."

Son sourire s'aggrandit, retrouvant son allure mesquin. "Veux tu aller prendre un verre? Ça finirait bien ma journée. Et... je vais rajouter un peu de piquant..."

Il pris une pause volontaire, fixant Sally dans les yeux. "Je devine quel sera ton choix, une fois sur place. Si j'ai raison, tu paye. Si j'ai tort, je te l'offre."

Elle le regarda, rouge pivoine, plus surprise que si on lui avait annoncé de but en blanc qu’elle avait la peau verte.

-Euh… je euh…

Elle regarda autour, elle regarda ses papiers, elle le regarda oui et avant qu’elle ne put former une phrase intelligible, elle entendit sa voix prononcer sans son contrôle un hésitant « oui, pourquoi pas. »

Elle cligna deux fois des yeux, sans comprendre. Elle venait d’accepter? Mais qu’est ce qu’il ne tournait pas rond dans sa tête?

Elle regarda la pile de papier et se dit que, perdu pour perdu… Elle les rangea soigneusement, referma son sac et regarda vers le jeune homme.

Zephyr souris de toutes ses dents, heureux de constater qu'il n'était pas le seul à avoir envie de s'amuser.
"Magnifique! Suis-moi. Je t'assure, tu va aimer" dit-il rapidement, avant de l'aggriper par la main et la diriger en direction de son but avec une excitation presque enfantine.

Elle n'eu pas le temps de réagir. Elle se faisait trainer, son sac contre sa poitrine, sa main moite dans celle ferme du jeune homme. D'abbord à travers parc, puis à travers rues, un moment.

Ils arrivèrents à l'entrée d'un bar crade. Elle regarda l'enseigne et eu un rictus. "Au grog de la mère Laora", ça sonnait... typique?

Elle ne dit cependant rien, laissant aviser Zephyr.

"C'est moins pire à l'intérieur, je te l'assure. Presque propre. Même une bonne fille comme toi va apprécier" Zephyr dit avec un sourire mesquin.

Il ouvrit la porte à la jeune femme et lui fit signe d'entrer de manière théatrale.

L'établissement était un de ces bâtiments mystérieux qui étaient largement plus spacieux qu'il semblait vu de l'extérieur.

La tapisserie des murs était ancienne, certaines tables réparées une centaine de fois et une légère odeur d'humidité s'imposait dès l'entrée dans la pièce. Autrement, l'endroit était propre, avec des tentatives de décorations maladroites ici et là.

Trois hommes étaient déjà dans un coin, occupés à jouer aux cartes entre eux, et une jeune femme lavait des verres vides en lançant des regards rapides autour d'elle de temps en temps.

Elle repéra le duo qui venait d'entrer presque immédiatement, et leur lança un sourire qui donnait presque l'illusion d'être authentique.

"Bonjour!" s'exclama-t-elle, avec un tel enthousiasme que même le trio de joueurs de carte se retournèrent par curiosité.

"Bonjour!" Zephyr répliqua, avec exactement la même tonalité. Il la fixa un moment, penchant la tête de côté. Elle était nouvelle. Il n'était pas certain de l'avoir vue auparavant. Il aurait préféré tomber sur Mère Laora cette fois, pas une de ses nouvelles filles. Elles n'avaient pas toutes le même niveau de compétence culinaire.

Le jeune homme fini par briser le contact visuel, pour détourner son attention sur Sally. "Je vais prendre un Daiquiri. Et Sally va prendre..." Il glissa son bras par dessus l'épaule de la jeune femme en hésitant.

La partie de carte repris peu de temps après le mouvement.

"Elle va me corriger si j'ai tort. Mais je dirais, Margarita?" Il souris et surveilla sa réaction avec attention.

Elle s'arrêta dans un hoquet de surprise.

-ou-oui... c'est ça... comment as tu--?

Elle ne continua pas alors que les verres arrivèrent dans leur mains et la serveuse les regardait avec un sourire. Elle s’empressa de payer et ils partirent s'asseoir à une table reculée.

Elle prit une gorgée, qu'elle espérait allait lui délier la langue et lui donner un peu d'assurance. Après tout, des inconnus se rencontrent tout les jours et vont prendre un verre souvent, n'est-ce pas? ce n'est rien de méchant. Certains vont même jusqu'à--

Elle rosit, visiblement, arrêta nette sa pensée et prit une autre gorgée. Elle se racla la gorge.

-Je dois avouer ne pas trop savoir pourquoi j'Ai accepté... On peut dire que tes méthodes de social sont pour le moins saugrenues... Dit elle en lâchant un rire gêné. Tu... fais quoi dans la vie...?

Il fallait bien qu'elle pose des question sur lui. c'était la moindre des politesses, non?

Zephyr ricana. "Tu as acceptée parce que tu avais envie de t'amuser avec autre chose chose qu'une feuille de papier et un crayon" dit-il en la fixant de ses yeux reptiliens. Il pris une gorgée de sa boisson.
"Et pour se qui es de mon approche, je suis en effet peu commun. Je ne vois pas l'intérêt à tourner autour du pot."
Il s'inclina en direction de Sally, et souris d'avantage.
"Spécialement lorsque la personne dont j'ai envie m'offre des réactions si honnêtes, spontanées et... divertissantes."

Il pris une nouvelle gorgée, outre-passant la question personnelle de Sally. "C'est dommage que ma compétition ne manifeste pas aussi fortement son intéret. Tu en vaut la peine" ajouta-t-il finalement, espérant obtenir d'avantage d'information sur la possible compétition en question. Si Sally est consciente de sa présence, bien sur.
Elle est trop belle et intéressante pour ne pas être courtisée. Mais Zephyr a la distincte impréssion qu'elle pourrait simplement ne pas réaliser les tentatives plus discrètes de ses admirateurs.

Elle ne sembla pas comprendre. La compétition?

-Je... Je suis célibataire, donc... pas de compétition, si c'est ce dont tu veux parler. J'ai un enfant, par contre. Une garçon de 3 ans, Aaron. MAis ilest chez son père cette semaine.

Pourquoi précisait-elle autant de détails? bravo la grande, pensa t-elle. Maintenant il sait que tu es seule chez toi... Admirable.
Elle lui fit un sourire gênée.

-Mais je te remercie du... compliment...Elle but de nouveau.

Elle observa un peu les alentours, la serveuse et les trois hommes. Espérait-ils que eux aussi se mêlent au jeu de courtisant? Elle ne pourrait supporter autant d'attention et de tension...

Comme il le suspectait. Pauvres, pauvres prétendants. Cependant, il marqua une pause lorsqu'elle parla de son fils. Il n'aurait jamais deviné qu'elle était mère. Elle avait l'air si jeune. Bon, c'est vrai que l'enfant n'avais que trois ans, en fait. Il ne manqua pas l'information additionnelle donnée, par contre. Ni le changement dans son expression face à la pensée d'aller chez elle. Seuls.
Elle n'était pas prête, par contre. Même si la rendre incomfortable l'amusait énormément, elle devait prendre l'initiative par elle-même.
"Les gens autour te dérangent?" Demanda-t-il, alors qu'elle semblait distraite. "Rien de mal ne t'arrivera ici. Mère Laora est particulièrement farouche lorsqu'il est question de protéger ses filles, ou sa clientèle féminine."
"Et chère Sally... une fois hors d'ici..." il marqua une pause volontaire, en regardant la femme droit dans les yeux. "...je ne mords que sous demande."

Elle eu un regard de chevreuil devant un camion à 100km/h.

Elle prit son verre et le but d'un trait, non sans ponctuer son geste d'une grimace. Elle n'était pas habituée à boire.

Elle posa le verre, inspira grandement et prit finalement son courage à deux mains.

Tu veux un peu d'action, ma vieille, remue toi, pensa t-elle.

-Salomé. Mon nom complet c'est Salomé. Salomé More. Et si je suis... aussi maladroite c'est parce qu'on m'a pas dragué depuis...

Elle sembla compter et soupira, désespérée.

-Les gens ne me dérange pas spécialement, je suis seulement... facilement distraite.

Elle replaça une mèche derrière son oreille mais la rebelle capillaire s'en délogea de nouveau. Elle osa finalement le regarder dans les yeux.

-...et je dois avouer que... personne ne m'a jamais mordit...avant... dit elle, gênée, un peu bas.

Pendant un moment, Zephyr resta sans mot. La surprise et le désir soudain que le retournement de table provoqua était chose rare.
Il rattrapa rapidement son contrôle, mais il ne croyait pas que Salomé More pouvait ne pas l'avoir remarqué.
Il souris de nouveau, faisant semblant que rien ne s'était produit de son côté.
"Ce n'est pas pour me vanter, Salomé..." dit-il en replaçant la mèche de cheveux rebelle de la jeune femme correctement. "Mais je suis très doué. Et si tu as envie d'essayer... ce serait mon plaisir."
Il baissa la voix en prononçant ces paroles, laissant sa main glisser vers le cou de Sally, et caressant le creux entre son cou et son épaule légèrement, mais assez pour in construire une anticipation.

Elle vira relativement rapidement au cramoisi. Mais dans son esprit un doute germa. L'avait-elle prit au dépourvu?

Elle se donna un tape mentale dans le dos. Allez la grande, t'es capable.

Elle eu un petit hoquet de surprise au contact et la peau laissa la chair de poule la sertir.

Évidement, se dit elle intérieurement, retiens toi un peu, ma grande, ne laisse pas parler ta libido. bien que tu sois tout à fait incapable de la laisser totalement prendre le contrôle non plus.

Elle se racla la gorge mais ne l'arrêta pas pour autant. Elle pencha même un peu la tête sur le côté, tentant d'allonger son cou. Elle devait avouer, il était... vraiment très beau.

Elle tenta un sourire franc mais échoua lamentablement et eu un espèce de rictus malaisé avec des accents... coquins?

-Après juste un verre?

Elle se retourna, pivoine en retenant un éclat de rire et se prit le front dans la main.

-Lord, I'm not good at that...

Zephyr ricanna. Il pris l'invitation pour aventurer sa main dans le cou de Sally de manière un peu plus intime. Lorsqu'elle se détourna pour rire d'elle-même, il glissa sa main dans la chevelure de la jeune femme.
"Tu décide le nombre de verres que tu veux prendre" lui murmura-t-il à l'oreille. "Et pour ton information..."
Il utilisa sa main libre pour redresser son menton dans sa direction. Il posa ses lèvres contre celles de la jeune femme, mordillant légèrement sa lèvre inférieure par le fait même. "...tu me fait énormément d'effet" dit-il finalement, prenant juste assez de recul pour prononcer la phrase.

Les yeux de biches appeurée, le retour. Enfin, appeuré n'était pas le bon mot. Surprise, incertaine, sous le choc. Un milion de question passèrent dans sa tête au même moment.

C'était elle brossé les dents? Avait-elle un repousse de cheveux à l'aube de son rose bonbon? Pourquoi elle avait si chaud? Ses mains étaient elles trop moite? Est ce que sa langue goutait le Daiquiri? Pourquoi souriait-elle? Est ce que ses lèvres goutaient le Daiquiri? C'était-elle bien rasée? Est-ce que sa langue goutait le Daiquiri? Pourquoi sa main à elle se posait sur son torse? Pourquoi elle se rapprochait? Est ce que ses lèvres goutaient le Daiquiri? Pourquoi sentait il comme un feu de bois en pleine forêt boréale? Est-ce que sa langue goutait le Daiquiri?
Est-ce que ses lèvres goutaient le Daiquiri?
Est-ce que sa langue goutaient le Daiquiri?
Est-ce que ses lèvres et sa langue goutaient le Daiquiri?

Pourquoi avait-elle envie de lui MAINTENANT?


Elle ne perdit pas le rouge à ses joues mais réussit un sourire et bredouilla un faible.

-Je crois que moi aussi...

Et contre tout ses instincts, toutes ses attentes, toutes les petites voix dans sa têtes qui lui hurlaient de laissez tomber le projet, elle revint à la charge contre ses lèvres, beaucoup plus... passionnelle que le premier baiser.