(Terminé) La Gardienne de mon but. (Aïra et Annabelle)

La caserne était, comme toujours, fourmillante de vie. Des Défenseurs circulaient, seuls ou en groupes. Des messagers passaient en coup de vent, leur sac chargé de leur précieuse cargaison. Il y avait également des Scavengers et des civiles dans le décor, donnant une fresque très colorée. Des gens de toutes races, de tous métiers et avec leurs odeurs propres.

Pour la jeune femme, c'était un assaut des sens. Le bruit des pas, du métal des armures, du cliquetis de l'équipement. Le bruissement des branches des Orchids. L'odeur de musque de quelques Altérés. Les conversations qui battaient leur plein, dites tout bas ou bien fort.

C'était juste à l'extérieur. L'intérieur était tout aussi animé. Il y avait toujours de la vie dans la caserne. L'entrée était large, les murs de pierres. Un large couloir donnait sur une réception, avec d'autres couloirs partant sur la gauche et la droite. Deux demoiselle étaient derrière le comptoir de la réception et répondaient aux visiteurs. Une était humaine, l'autre Mutalythe. L'humaine parlait à un vieil homme, doucement, et écoutait son histoire d'enfants qui taquinait trop son bétail. La Mutalythe, de son côté, était au prise avec un tout autre problème: un Altéré renard qui lui chantait la pomme.

Beaucoup de gens passaient et la contournaient, même. Ils avaient à faire, et à l'extérieur contrairement à elle

Au milieu de tout ce tohu-bohu, la jeune femme se sentit un peu mal. Elle fronça les sourcils, se concentra sur l'entrée du bâtiment, priant intérieurement, mais en vain, pour une zone de calme ou une âme charitable qui lui prêterait main forte, simplement un instant.

Elle se faufila entre les personnes, se faisant bousculer par moment, par manque de familiarité avec l'endroit. Entre deux petits "excusez-moi" et "pardon", elle inspira et fini par atteindre l'intérieur.

Horreur, malheur et damnation, c'était pire. Le même boucan mais confiné dans une grand pièce. La migraine guettait sournoisement dans un coin de son cerveau.

Elle expira, se rendant compte qu'elle avait retenu son souffle depuis un petit moment et reprêra le seul être vivant statique et se dirigea vers ce point, totalement au hasard. Elle força son plus beau sourire et se souvint un peu trop tard qu'elle était pied nus dans un établissement des forces de l'ordre. "Espérons qu'il ou elle ne remarque rien..." se dit elle avant de se frapper le front intérieurement, pensant à sa "difformité".

-Excusez-moi? fit elle, tentant de se ragaillardir et de sonner le plus confiante possible.

Ce fut raté, mais bon, l,effort y était.

-Excusez-moi de vous déranger, je...

Elle n'aimais ABSOLUMENT PAS jouer la carte de la cécité, mais, dans les circonstance. D'une façon qui ne paraissait pas trop exagérée, elle mis ses mains en avant et dirigea son regard en oblique, de façon à ce que la personne comprenne rapidement que la vision n'était manifestement pas son point fort.

-Je suis à la recherche de quelqu'un, on m'a dit que je pourrais la trouver ici.

La présence statique sembla se redresser à son approche. Une personne assez grande, mais avec les sons caractéristiques d'une armure lourde. Ce fut pourtant une voix de velour, très grave et avec un accent exotique, un peu gutural, qui lui répondit.

- Mademoiselle. Il me ferait plaisir de vous aider. Pourriez-vous me donner des détails?

Une main se posa délicatement sur son avant-bras, gantée, d'une manière toute professionnelle. Cette personne avait visiblement l'habitude d'aider les gens un peu moins mobiles.

Elle souria dans le vide, tourna légèrement la tête vers son interlocuteur et joua un peu la comédie.

-Merci à vous... Dans un endroit plus calme, si cela est possible... Tant de bruits, de sons, de monde, j'en suis étourdie.

Un demi mensonge, bien qu'elle pouvait, en réalité, tenir encore bien plus longtemps. Mais elle n'aimait pas se sentir épiée, surtout avec une mission tel que la sienne qui lui semblait de plus en plus contreversée. Elle replaça une mèche de sa tignace, tentant d'être amadouante.

-C'est bien gentil de m'offrir votre aide. Comment puis-je vous appeller?

Elle cligna lentement des yeux. Bien que ceux-ci ne servait pas dans leur fonction primaire, elle savait pertinement qu'un peu de charme était toujours pratique. Si cela lui permettait de sortir d'ici vite avec l'information dont elle avait besoins ou mieux, la personne qu'elle était venue chercher, c'était peu cher payer.

La personne avec elle se mit à marcher doucement, tout en la guidant. C'était presqu'une valse douce, qui les faisait glisser dans la foule comme de l'eau entre les roches.

- Plus calme, bien sûr. Je me nomme Almoran. Division Lockdown.

Le brouhaha des couloirs laissa place au silence, plus ou moins troublé par les passants. Une pièce un peu plis à part les accueillit, au sol de pierre frais.

- Voilà. Il va être plus simple de parler. Vous disiez chercher quelqu'un. Dites-m'en plus, je vous en prie.

Encore, cette voix chaude et exotique. La main n'avait toujours pas quitté son bras.

Elle soupira, enfin tranquille.

-Bien sur, je vous remercie. Je chercherais la Gardienne, répondant au nom de Steinhart. Vous ne sauriez pas où je pourais la trouver?

Elle sourit d'avantage, étirant un peu le cou, évaluant la taille de la personne, cherchant dans sa voix quelques indices sur qui il était.

-Veuillez me pardonner, mais... votre accent, il ne me semble pas déjà l'avoir entendu?

Le Défenseur était grand, assez, mais semblait moins large que certains. Il restait près d'elle, de manière à la garder isolée un peu des gens. Avec sa cécité, c'est ce qui lui semblait le mieux.

- Steinhart. Je la connais, oui. Elle est présentement en poste hors de la caserne, mais elle est supposée venir faire son rapport prochainement. Puis-je lui passer le message?

L'homme eut ensuite un gloussement doux, agréable à l'oreille.

- Oh, mes altérations me donnent un accent. Je suis désolé si ça rend mes paroles plus difficiles à saisir.

Il se tut de nouveau. Dans les faits, le Lockdown l'examinait minutieusement. Les gens, autour, continuaient de circuler.

-Oh, non. Fit-elle, contenant de moins en moins son sentiment de malaise. C'est tout à fait compréhensible.

"Et tu pourrais arrêter de m'épier, comme ça, c'est hyper malsain..." rajouta t'elle dans sa tête. Elle sentait le regard de son interlocuteur sur elle et n'arrivait pas à savoir si cela était simplement curieux ou plus... indiscret. À vrai dire, elle ne souhaitait peut-être pas savoir.

Elle avait l'habitude de se faire regarder. Les enfants de son quartier, par exemple, ne s'en lassait pas. Certains hommes aussi, parfois. N'ayant jamais vu ce à quoi elle ressemblait, simplement eu quelques descriptions de la part de sa mère, elle se disait que ces "coups d'oeil" pouvaient parfois être une bonne chose.

Parfois une mauvaise.

Elle se racla la gorge et prit la main qui se trouvait sur son bras afin de respectueusement l'enlever.

-Pas besoin de lui faire de message, je peux l'attendre. J'ai tout mon temps. Puis-je m'installer quelque pars et patienter?

Le Défenseur resta silencieux quelques secondes. Surpris, peut-être, ou alors était-il du genre silencieux. Dans tous les cas , quand elle retira sa main, il n'insista pas. Même, il la laissa respirer un peu.

- J'admire votre patience, mais ça peut être long. Dans tous les cas, il y a une zone d'attente près de la réception. Je vais vous y guider.

Le Lockdown se mit en chemin, très lentement. Il restait facile à suivre pour la jeune femme. Ils retournèrent dans le brouhaha de l'accueil, où il la guida jusqu'à un siège.

- S'il y a quoique ce soit, je vais rester près. Ne vous gênez pas.

On décelait une certaine prévenance dans sa voix, peut-être de l'inquiétude, même.

Elle le suivit avec beaucoup plus d'aisance qu'une aveugle normale, faussant un peu le jeu qu'elle tentait de tenir depuis le début de l'altercation. Elle naviga vers le siège librement et prit place.

Les crépitements reprirent leur danse, dans ses pieds, ses mollets, remontant jusqu'à ses cuisses. Elle était nerveuses mais il ne fallait pas qu'elle perde le contrôle. Elle demeura interdite quelques secondes, se concentrant, puis réalisa qu'elle avait oublié la présence de son interlocuteur et sourit timidement.

-Je m'excuse, je ne voulais pas vous froisser ou paraitre impertinente. Je ne suis simplement... pas à l'aise avec les foules. Vous êtes d'une très grande aide et je vous suis infiniment reconnaissante.

Les crépitements continuaient leur joyeuse danse sous sa peau, derrière ses cuisses, la nargant presque. Elle serra ses mains sur ses genoux et tenta de ne rien faire paraitre.

Le Défenseur se remit en position et redevint cette présence statique du début. Totalement immobile, les mains croisées sur son abdomen, il se confondait bien dans le décor. La jeune femme sentait encore la proximité du métal de son armure, seul indice réel de sa présence.

- Ne vous excusez pas. Je comprend que les foules doivent être hors de votre zone de confort. Et puis, mon devoir est d'aider les citoyens. Si la patrouilleuse Steinhart arrive avant que je suis dans l'obligation de partie, je vous le dirai et vous serez en mesure de lui parler.

Le Défenseur se tut, mais elle sentait encore l'intensité de son regard qui l'observait, la détaillait longuement, même.

Elle tritura ses mains gênée tout en se demandant comment rester polie et entretenir une conversation sans pour autant trop en dire. Elle sentait le poid de son regard, évidement, le noir sur le bas de son visage devait attirer un peu la curiosité du... jeune homme? Ou plus âgé? Aucun moyen pour elle de le savoir réellement. Elle s'était habituée à ce perpétuel mystère mais ne le trouvait pas moins gênant. Elle se redressa sur sa chaise, le dos droit, elle entreprit de se faire une tresse (qu'elle ne pourrait pas attacher, mais autant tuer le temps) pour se distraire des crépitement qui lui montait maintenant au creux du ventre. Elle prit le sujet de discution le plus simple, le plus évident, dans toute la liste qui défilait dans sa tête.

-J'imagine que vous ne voyez pas tout les jours de tels... tatouages. Ne vous gênez pas, si vous êtes curieux.

Les gens continuaient de circuler et la foule perdait de sa densité, lentement. Moins de gens, plus de calme... mais pas moins de crépitements pour la jeune femme.

Aïra commença sa tresse, avec peut-être plus de tranquilité qu'elle l'aurait voulu, et quand elle parla, le doux son du rire d'Almoran se fit entendre. Ce n'était en rien méprisant, simplement amusé un peu.

- Les tatouages puristes sont ceux que je vois le plus, mais je dois dire que les vôtres sont plus agréable à l'oeil. Est-ce la nervosité qui augmente vos influx nerveux de la sorte?

La question était sortie de nulle part, mais il était resté neutre en la posant. Il était là pour s'assurer que tout le monde se porte bien, après tout.

Elle hésota un instant mais continua sa tresse. Quelle question pour le moins saugrenue...

-Mon... Influx nerveux? Que voulez-vous dire?

Elle maudissait ces crépitements. Ce n'était pas le moment de se changer en un aimant géant. Pas dans un endroit pareil.

Le Défenseur ne répondit pas immédiatement. Peut-être était-ce par réflexion, ou peut-être était-ce pour une autre raison, mais il resta silencieux quelques minutes. Son regard ne semblait pas avoir quitté la jeune femme, pourtant, éternellement posé sur elle sans une moindre pause.

- ...votre influx nerveux, activié électrique dans les nerfs, va en augmentant. Au niveau de vos... pieds, jambes et abdomen. Si vous avez un inconfort de par vos altérations, je vous en prie, ne vous gênez pas. Nous avons des médecins très compétents en poste.

Le silence, de nouveau. Par contre, il sembla se replacer, le bruit de ses semelles sur le sol l'indiquant bien.

Elle resta muette puis soupira. Autant parler franchement... enfin... presque.

-Ce n'est pas quelque chose qui nécessite la venue d'un médecin, je vous rassure... Ça va finir par passer, j'y suis habituée.

Elle termina sa tresse et laissa tomber ses cheveux par dessus son épaule. Ils restèrent en place, contre toute attente.

-Bien qu'ils soient agréable à l'oeil, enfin, de ce que l'on me dit, ils n'ont pas servit à grand chose. Mais au moins, ils ne sont pas trop dégoutants.

La gardienne entra nerveusement dans le bâtiment. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds dans la caserne des défenseurs et revoir autant de visages familier d’un seul coup lui faisait drôle, comme si quelque chose ne tournait pas rond. Elle soupira en lissant un pli sur son uniforme avant de recommencer à marcher. Il lui faudrait du temps pour reprendre le rythme de patrouilleuse.

Elle espérait secrètement ne pas croiser de membre de son équipe, ne sachant pas encore tout à fait comment expliquer sa disparition soudaine des tâches quotidiennes. Il fallait, après tout, que la présence de Zolvar demeure secrète afin d’éviter d’autres accidents.

Ses bottes résonnaient doucement sur le plancher de béton alors qu’elle se dirigeait vers le bureau indiqué par Almoran. Son rapport serait court et bref, en sois c’était plus une formalité que quelque chose de vraiment utile mais elle devait le livrer. Ensuite, elle aurait l’occasion de faire quelques emplettes avant de revenir dans le petit appartement de son frère, afin de relayer le docteur Hauras. Elle frappa doucement a la porte une fois sa destination atteinte, attendit l’autorisation d’entrer et pénétra dans la pièce. Elle se mit au garde à vous, le regard droit devant elle.

"Patrouilleuse Steinhart au rapport. "

Son regard glissa légèrement de côté et elle aperçut la visiteuse pour le moins… inhabituelle. Elle n’y prêta pour le moment aucune attention. Si almoran jugeait qu’elle devait savoir ce qu’elle faisait là, il le lui dirait tout simplement.

La jeune aveugle se raidit un peu, nerveusement, à l'arrivée suivit du nom de la jeune femme. Insinctivement, elle dirigea ses yeux vers là d'où provenait le son. Elle ne pouvait le savoir mais aurait trouvé drôle la ressemblance physique qu'elle semblait un peu partager avec la Gardienne.

Elle bougea un peu, ce qui fit changer les crépitement de place, vers ses jambes a nouveau (enfin, se dit elle) et se retrouva assise sur le bout de sa chaise. Elle détourna le regard respectueusement, se disant qu'il était la moindre des chose de laisser Madame finir son rapport avant de lui sauter dessus, au sens figuré.

Les explications étaient précises, dans trop l'être. Assez pour qu'Almoran ne pose pas plus de questions, visiblement. La porte ouvrit ensuite, puis Annabelle entra.

- Patrouilleuse Steinhart. Comment se passe votre assignation? Gardez les détails confidentiels pour votre rapport écrit, si vous voulez bien.

Le Lockdown indiqua leur "visiteur" d'un mouvement de tête. Comme toujours, il portait son armure complète, casque compris.

Annabelle regarda brièvement la jeune femme assise, enregistrant autant de détails que possible avant de retourner son regard vers le lockdown. C'était... a tout le moins inhabituel. Elle prit une grande inspiration.

"Le rapport sera court et bref. Rien a signaler. La récupération va bon train et le docteur Hauras est optimiste. Ce qui en soit en dit très long."

Elle esquissa l'ombre d'un sourire. Si Hauras disait vrai Zolvar serait en état de fonctionner normalement très bientôt. C'étaient là d'excellentes nouvelles.

Elle hésita longtemps mais finit par craquer et se racla la gorge, très discrètement. Ou du moins en tentant de l'être. Elle se leva, du haut de son mètre presque 80, sur ses deux jambes semblables à deux allumettes collées l'une à l'autre. Jambes qui d'ailleurs, fourmillaient de picottements qui semblaient vouloir rester ici et la faire suer, pour ne pas dire autre chose, jusqu'à la fin de son attente dans cette caserne.

-Madame... euh... enfin, Gardienne Steinhart? Dit elle, de sa voix la plus douce. J'aimerais m'entretenir avec vous.

Elle se dit que se présenter ne serait pas plus mal non plus. Elle tendit une maim dans le vide, ne sachant absolument pas si elle était vers la Gardienne ou juste... pitoyablement vers un mur.

- Je m'appelle Aïra. Aïra Laarabat.

Le Lockdown acquiesça vigoureusement. Visiblement, la nouvelle semblait lui faire du bien. La question de l'Hécatombe, et celle de Pipes surtout, le rendait nerveux. L'irritaient.

- Bien. Je suis heureux de l'entendre. Justement...

Le silence, alors que son casque se tournait vers Aïra. Il sembla d'ailleurs découragé de lui-même. N'avait-il pas omis de lui demander son nom, à cette jeune demoiselle? Il soupira.

- Je vous laisse la pièce, mesdemoiselle. J'ai autre chose à faire. Vous vous présenterez à votre sergent à la rotation des équipes, ce soir, patrouilleuse. Mademoiselle Laarabat...

Il s'inclina, puis quitta, en coup de vent.

La demoiselle en question, la main toujours tendue vers la mauvaise direction, attendit un instant avant de demander.

-Il... il est partit?

Elle soupira et tourna finalement sa main vers la Gardienne, dont la position lui était assez évidente, lorsqu'elle ne devait pas se comporter comme une vrai aveugle.

- Enfin, c'est fatiguant de jouer les imbéciles... Dit elle, souriant un peu, sans malice.

Annabelle resta debout, un peu surprise par la tournure des événements. Elle commença par regarder Almoran quitter la pièce. Manifestement ce n'était pas son bureau, l'idée qu'ils se trouvaient dans une pièce complètement aléatoire de la caserne l'amusait au plus haut point. Celui d'avoir une parfaite étrangère connaissant son nom, elle, l'amusait beaucoup moins. Elle avait l'air suffisamment innofensive... mais si elle avait bien appris quelque chose ces derniers temps c'était que les apparences étaient parfois trompeuses. Elle parcourut tranquillement la distance la séparant de la jeune femme et serra la main tendue. Quelque chose clochait dans son attitude, dans la manière dont elle bougeait... mais Annabelle ne parvenait pas a mettre le doigts dessus.

"Enchantée. Qu'est-ce qui vous amène ?"

Le ton était polis mais expéditif. Manifestement elle n'avait aucune envie de perdre son temps dans des formulations mystérieuses et théâtrales. Elle y avait eut droit en trop forte doses ces derniers temps.

Elle se sentit soulagée et relaxa un peu, dirigeant ses yeux vers la source de la voix.

-J'irais droit au but, j'ai été envoyé par le Netralite, du Culte de la Force Intérieure. Il m'a chargé d'aider un de vos... amis? Je dirais. Celui-ci aurait quelques soucis, si je ne m'abuse. Maux de têtes, comportements étranges...

Elle hésita puis se dit que rendu au point où elle était rendue...

-Cappacitées hors du commun...?

Elle resta muette juste après et tenta de se faire plus rassurante en souriant, dévoilant des dents noires comme le bas de son visage, contrastant drôlement avec le rouge de ses gencives.