Où te caches-tu? (Aïra)

Elle sursauta au moment ou elle décolla du sol et se mit à rire.

-Je peux marcher, tu sais? Ou au moins laisse moi m'asseoir sur ton épaule.

Elle ne se débatait pas, après tout, il la réajusterait si jamais il était d'accord.

-Pour être plus claire: oui, je veux prendre un verre avec toi. Je veux écouter les choses que tu voudras me dire sur toi et te dire des trucs sur moi aussi, si tu veux. Puis...

Elle rougit. Mon Dieu... Si sa mère la voyait rougir face à un truc pareil...

-Vu que tu me trouve crocable... et que je goute si bon...on peut aussi s'amuser ensuite, si le coeur nous en dit.

Elle pensa.

-Tu sais où tu vas au moins?

Son petit rire sonne assez dans mes oreilles, son visage maintenant tout près de ma tête. Ouais, tu peux marcher. Mais à terre, tu pourrais te sauver. pire, encore me faire du rentre dedans. Ou te perdre. Je sais pas, moi. Tu es aveugle, merde.

L'asseoir sur mon épaule...? Tu veux une selle, avec ça? Je la dépose, pas tant convaincu que je veux avoir quelqu'un d'assis sur moi, et j'arrête de bouger. Elle rougit...? Vraiment? Odeur pétillante qui me chatouille les narines... Hm. Je m'attendais pas à ça. Franchement... du tout. On va commencer par boire... et on verra.

"J'sais pas où j'vais. J'connais pas le coin. J'me rappel même pas si j'ai déjà bu. Mais bon... commence à savoir devant quel prédateur t'es, pis tu verras si tu veux vraiment te r'trouver aussi près que ça."

À un autre moment, je lui aurais peut-être juste sauté dessus. Quand mes instincts deviennent barjos, ça arrive. J'aime aussi jouer au jeu de courtiser mes femelles... mais c'est rare. Je fais trop peur pour ça. Et celles de l'Hécatombe... Thobias les paie pour ça, et pour qu'elles ferment leur gueule aussi. Meh.

Je me remets à marcher, sans un bruit provenant de mes pieds, mais en grondant tout de même. Pourquoi je retourne autant de trucs dans ma tête? ...est-ce que Needles me permettrait de me laisser toucher par quelqu'un d'autre? Je suis sa- NON. Je ne suis pas SA chose. Je suis moi. Je suis à moi. Je m'Appartiens!

Un autre grondement m'échappe, encore sorti du fond de mon corps... et je donne un coup à la poubelle d'à côté.

Elle sentit bien que quelque chose se passait. En lui. Dans sa tête. Il semblait perdu surtout.

-Tu sais, rien ne t'oblige à faire tout ça avec moi si tu ne veux pas. T'es libre, je ne vais pas t'obliger à rien.

Elle se détendit et profita du "voyage", du sol frais sous ses pieds. Elle se repèrait, aux aguets.

-Y'a un bar pas loin, si tu prend à droite après cette rue et que tu continue tout droit. Mais, je le répête: tu n'est obligé à rien si c'est trop pour toi.

Elle continuait de sourire, calmement, restant proche de la créature, très proche. Ne manistestant aucune intention de fuite.

Trop pour moi... trop pour moi? Si tu voyais. Si tu savais. Les gens qui veulent m'aider sont obliger de me faire mal, pour que je pète pas les plombs... T'es pas trop. C'est pas trop. Ma tête en bordel, mon corps qui a ses propres idées et les trucs qu'ils ont imprimé dans ma cervelle, tout ça c'est trop.

"Si j'me sentais obligé j'serais parti. J'dois rien à personne se l'État."

Sauf à Léo. Je lui dois beaucoup. Je suis même pas certain de pouvoir me racheter un jour. Heh. Je suis ses indications, tranquillement. Je renifle, je gronde, au rythme de mes réflexions. Des fois, je bave un peu en sentant une odeur plus humaine. La petite chauve-souris me suit, sans s'éloigner et sans se sauver. Si tu savais combien j'en ai tué, est-ce que tu me suivrais encore?

"Ton tour pour le deal. J't'ai dit un secret."

-oh, c'est vrai. Hm...

Elle chercha un instant.

-J'ai longtemps souhaité que ma mère meure à la place de mon père. Parce que je savais que ça m'aurait fait moins mal.

Elle l'avait dit sur un ton neutre. Presque froid. Elle gardait le rythme de la marche.

-Ouais, désolé, c'est pas toujours des jolis secrets.

Elle sourit tristement.

Hm. Je m'étais attendu à du zarbi, mais pas à ça. En même temps... je peux pas comprendre. Je sais pas qui sont mes parents. Meh. Les trucs de gens avec des familles, hein. Ça peut varier, ça a de l'air...

" On a pas dit beaux secrets. Heh. J'pourrais pas en dire gros si c'étaient juste des beaux secrets."

On augmente d'un cran un peu? Ouais, pourquoi pas. Elle a pas froid aux yeux, malgré les avertissements. J'ai peut-être pas été assez claire. On va voir. Pas de Défenseurs en vue, pas de témoins... parfait.

"Mon tour... y'a une semaine, j'ai tué quelqu'un."

Rien de plus. Active ton imagination, petite. Montre de quoi tu es faite.

Elle s'y attendait, faut dire. Elle avait bien sentit les griffes et la machoire. Elle s'en foutait un peu, n'ayant jamais été une sainte nitouche. Une seule réponse lui vint en tête, sous forme de question.

-Pourquoi? Demanda t-elle, visiblement intéressée.

Par les temps qui courent, dans le lieu où elle vivait, qui n'avait tué personne?

Pourquoi? C'est ça ta réponse? Pourquoi? Bordel... t'es tout un numéro, petite. Je te donne ça. Peut-être que tu te débat bien aussi... Herf! Mais la ferme tête de merde! Tu as faim, ok! Mais relaxe. Thobias a dit de viser les humains. Pas les Altérés.

Je m'arrête quand même et je me tourne vers elle. Je la regarde, du haut de toute ma grandeur. Je l'examine. Elle a vraiment l'air curieuse. Hm. Qu'est-ce que je vais faire de toi...

"A sentait bon. J'avais faim. J'avais envie de chasser. Pour le plaisir. Parce qu'on m'a imprimé dans tête de l'faire. Surtout... parc'que j'aime les sentir s'débattre en d'dans."

Je la fixe encore. J'ai parlé calmement, tout bas. Pas dans le ton de la confidence, nah... Dans celui qui se rappel des bons souvenirs.

Elle s'arrêta en même temps que lui et l'écouta. Attentivement. Un feu en elle s'éveilla, une violence dormante qui de temps à autre s'éveillait. Elle l'écoutait parler, ses mots glissant en elle comme sa langue sur sa joue, plus tôt. Elle ne put retenir un sourire et se mordit la lèvre inférieure. Pas poir se retenir de rire, non. Elle ne riait pas. Cette expression, plutôt sensuelle, respirait le stupre. La luxure.

Presque le sadisme.

Elle vécu ce moment, s'en délectant un peu et hossa les épaules.

-T'étais le chasseur et elle était la proie.

Son sourcil gauche se haussa un peu. Elle ne comprenait pas trop d'où cette annimalité provenait mais elle était définitivement là.

Rien. Encore rien. Hm. Mes instincts me chuchotent quelque chose. Je les comprend pas trop, là maintenant. Mais ce que je lui dis... ça l'allume. Je le vois sur sa figure. Je le sens dans l'air. Une vague d'hormones. Je passe de surpris à curieux. Curieux de savoir à quel point cette petite chose là est tordu en dedans.

"Ton tour."

Je me remets en marche, mais pas longtemps. Le bar est là. Mal placé, selon moi. Trop visible. Mais bon... un commerce doit être visible. Je renifle un peu avant d'approcher. Des Défenseurs, plus loin. Quelques coins de rues. Une Mutalythe, nerveuse semblerait, au bout de la rue, avec son mâle de la même race. L'odeur de plusieurs personnes, qui sont passé y'a pas longtemps. Celle du gaz n'est pas là. Dommage.

"Bon. J'ai pas ça, des Gelds, moi. On paie pas les tueurs."

Elle tapota sa poche avec nonchalence.

-J'ai ce qu'il faut. Manifestement, on paye les chauves-souris.

Elle lui adressa un autre clin d'oeil et réfléchit.

-Mon tour, huh? Alors... J'ai été altérée lorsque j'avais 8 ans. Sans le vouloir vraiment. Mes parents pensaient que ça me permettrait de voir. Intérieurement, je leur en veux.

Elle entra, en espérant qu'il passe par la porte et que le bar man ne prenne pas peur.

Ah? Tu vas payer pour le monstre? Ce sont pas les gars qui saoulent les filles pour avoir du physique après, me semble? Heh, le monde de l'État... Je fais un oui de la tête, comme quoi ça va le faire, et après je me trouve con. Elle voit rien, imbécile. Meh.

Elle entre et je la suis. Je dois me pencher et me faufiler un peu, la porte étant faite pour du monde normale. Et comme de fait, le gars derrière le comptoir devient blanc comme son mur. Il me regarde avec les yeux exorbités. Un humain qui sent la peur... ça me fait baver et je m'arrête. Bouffe pas le gars qui va te donner à boire...

"...on va continuer dans c'sens là. J'ai jamais eu mon mot à dire pour mes altérations. J'me suis juste réveillé sur une table, avec un gros trou dans ma mémoire..."

Je fixe le gars après et mon corps se tend. Mes muscles sont raides. Il est un peu grassouillet... ça fait longtemps que j'ai pas mangé un potelé. Heh.

La jeune femme fit une moue désaprobatrice. Quelle horreur. Forcer quelqu'un à changer de la sorte.

-Le monde est laid et con. Je suis bien heureuse de ne pas le voir. Faire une chose pareille mérite une mort lente, douloureuse et sadique.

Elle passa l'endroit au scanner et réussit à trouver une table vide. Elle haussa la voix.

-J'imagine qu'il y a un barman ici, deux verres de bourbon, s'il vous plait.

Elle fouilla dans sa poche et sortit la monnaie exacte qu'elle mis en évidense sur la table.

-Tu veux quelque chose a manger aussi? Personnellement, je ne dis jamais non à un peu de bouffe.

Elle songea.

-Et tu n'as jamais cherché à savoir qui tu es? Enfin, étais. Avant.

J'avance leeentement, mes yeux fixés sur le barman. Ma langue passe sur mes dents... mais je suis la chauve-souris. On va à la table, qui est entourée de chaises beaucoup trop petites pour moi. Heh... J'en pousse une de côté et de m'assis à terre, comme mes jambes bizarres me le permettent.

"...l'État fait pas ça, de c'que j'sais... mais bon. J'ai pas l'droit d'penser faire du mal à mon créateur."

Quelque chose à manger? Le gars qui prépare nos verres en tremblant. Ouais, je le boufferais bien. Sinon... n'importe quoi qui servent ici ne sera pas assez pour moi. Ça va juste me donner encore plus faim.

"Nah. Ça s'ra pas assez pis j'vais avoir encore plus la dalle..."

Chercher à savoir? Je sais plus. Probablement. Avec les chocs électriques et les injections... les fois où on m'oblige à oublier. Non. Je fais plus ça. Ça fait trop mal.

"...ça sert à rien. Je me rappel jamais. Ton tour."

Elle attendit un instant. Voyant bien que le bar man tardait à les servir elle prit l'argent et se leva.

-Je suis impatiente et j'ai un sale caractère. M'enfin, c'est pas trop un secret. Je ne serais pas longue.

Elle se dirigea vers le bar, qu'elle avait vite repèré et déposa peu délicatement l'argent.

-Je pensais avoir parlé assez fort mais je vais me répèter. Deux verres de Bourbon.

Elle avança l'argent.

-S'il vous plait. Fit elle, un peu venimeuse.

Elle revint les deux verres à la main. Elle s'asseyant elle murmura un "connard de barman" et déposa un verre devant la tête de Heimpher.

-Goûte d'abbord. Si t'aime pas, je penses que monsieur là bas n'aura pas d'inconveignant à te servir autre chose.

Elle prit une gorgée et la savoura. Elle adorait l'alcohol, mais, tout comme shéhérazade cherchant sa prochaine histoire pour le sultan, elle devait trouver un autre secret. Elle sourit.

-T'es pas l'premier que je rencontre dans un endroit sombre que j'emmène prendre un verre. L'autre était un altéré aussi. Plus... félin.

Elle ricanna en buvant une autre gorgée.

-Hehe, un chat pour lécher une chatte, je trouvais ça ironique.

Elle revient et mon pif se fait aller. ÇA sent fort, assez que mon côté animal aime pas vraiment ça. Quelque chose, dans le fond de ma tête, me chuchote un miam, par contre. J'ai peut-être déjà bu, finalement? Probablement... peu importe ce que je faisais avant, l'alcool en faisait partie. Bas coudonc.

J'étire la main et je prend une gorgée. Une gorgée... à ma grosseur, c'est presque la moitier du verre. Le goût m'envahit la bouche et je grimace, mais j'avale. Tellement... intense, amer et violent! Tellement... miam, ouais. Ma face est prise dans une grimace de personne qui boit du fort pas assez souvent, mais je gronde doucement. La chaleur qui me descend dans le corps... grrr. j'aime bin ça!

Elle continu sur notre deal, et là, je ne peux pas m'empêcher de me mettre à rire. T'es folle. T'es juste folle. Et j'aime ça aussi. Putain de merde...

"...heh... il ronronnait au moins?"

Collins, notre traqueur renard, fait des bruits comme eux, des fois. Le genre de bruits que, quand tu sais pas quel bruit un renard fait, sont assez surprenants.

Elle rit avec lui, appréciant le moment. Elle haussa les épaules ensuite.

-Parfois... Mais il était trop doux. Jouer c'est bien, mais je préfère quand y'a un peu de chalenge. Beaucoup de mecs m'ont trouvé bisare et anormales à cause de ça d'ailleur.

Elle prit une gorgée.

-Tant pis pour eux. Alors? Tu aimes?

Trop doux? C'est quoi, tu t'es trouvé un chaton? Cherche un fauve, alors, pas un animal domestique... Je roule des yeux, me trouvant encore con. Juge pas la petite chauve-souris. Tu es pire. S'ils la trouvent elle bizarre... Heh. Léo qui me disait que je pourrais changer de vie. L'État est pas comaptible avec des gens comme moi. Des monstres comme moi. On me regarderait de travers. Et y'aurait juste des zarbis comme Aïra qui se tiendraient avec moi. Est-ce que c'est une mauvaise chose? ...je sais pas.

"Y'a rien d'mal à un challenge. Quand c'est facile, c'est emmerdant."

Les proies qui se débattent son les meilleures... même quand elles ont un couteau. Heh, les fois où c'est arrivé, la proie est morte... et pas moi.

"J'pense que j'ai déjà bu avant. Ma langue trouve que ça goûte vraiment trop fort. Mais l'reste aime ça. Heh. Mon goût et mon corps se battent..."

Théoriquement, c'est mon tour. Qu'est-ce que je dis? Hm... bonne question.

"...mes proies préférées sont Puristes ou humaines. J'chasse pas les non-humains."

Mon regard de braise retourne sur le barman. Genre... celui-là, il serait vraiment trop de mon goût. Pfff.... j'ai un gros soupir, un grondement et je prend une autre gorgée, la deuxième et dernière, avant de me rendre compte que mon verre est fini. Bin coudonc. Mon corps est probablement pas d'accord, parce qu'il se met à gargouiller assez fort.

Elle rit un peu.

-On ira pas chez moi alors, j'aimerais garder ma mère vivante pendant un moment. Les Puristes, pas une grande perte. Mais en même temps, les trucider serait un peu leur prouver ce qu'ils disent. Qu'on est des erreurs... des monstruositées.

Elle parlait avec beaucoup de ressentit tout d'un coup. Perdu entre souvenir et opinion. Un flashback, elle a 10 ans et un homme lui lance une pierre. "Dégage. Dégage sâle bisare! Des abominations comme toi, ça devrait pas exister!"

Elle eu un frisson le long de la colonne vertébrale. Instinctivement, elle toucha sa tête, là où la pierre avait aterrit, laissant une belle plaie. La cicatrice était toujours là.

-Les humains, par contre... Y'a moyen de rendre ça productif. Chasser seulement les mauvais humains. Ceux qui tuent aussi, qui violent, qui font du mal... qui le mérite, donc.

Elle rit un peu.

-Ce serait joindre l'utile à l'agréable...

Elle prit une gorgée encore, le verre se vidait lentement.

-T'en veux un autre? Enfin, si tu as finis.

L'utile à l'agréable. Heh. Tu as pas l'air d'une chasseuse. Tu ferais quoi? Tu leur chatouillerais les pieds pendant que je les mange? Je prend pas trop la peine de regarder qui sont ceux que je bouffent. Tant qu'ils sont humains... quand ils traînent des trucs qui brûlent, là, c'est encore mieux. Ça me montre que ce sont des puristes.

"Je prend pas la peine de demander l'histoire de mes proies. Plus elles parlent, et plus je m'emmerde. J'préfère les sentir crier..."

Pas nécessairement entendre. Sous la carapaces, on les entend pas. Moi, je les sens. Mon dedans est sensible. Pour mieux sentir les proies. Les gens que je transporte. La bestiole devait bien sentir si ses petits allaient bien, de même.

Mon attention retourne vers le rondelet, derrière le comptoir. Il parle avec une fille. Une Altérée, avec des oreilles touffues. Un changement de chiffre dans pas long, hein? Bordel... je bave. Reste assis. Suis le. RESTE ASSIS! Un autre verre? Argh! Je sais pas!!!

"...c'pas mal deux gorgées plus qu'un verre pour moi... Fac si tu veux. Sinon..."

...je vais suivre le gars quand il va sortir. Et je verrai s'il descend bien avec l'alcool.

-Les connards, ça se repèrent. Y'en a toujours un pour emmerder une mamie, voller une petite boutique, frapper des plus faibles. Promène toi un peu tard le soir et il suffit de les sélectionner.

Elle calla son verre et le reposa sur la table, rottsnt un peu trop fort. Fuck la féminité, pensa t-elle.
Elle demeura curieuse. Il décrivait sa chasse et le fait qu'il parlait d'humain lui passait complettement par dessus la tête. Elle voulait savoir, elle voulait sentir ce que ça faisait. Ne plus être la proie, être le chasseur.

-Sinon quoi?

Elle resta surprise. C'est qu'il fou le camps ce con! Son ventre grondait. Merde, il a faim.

Elle prit un temps pour additionner tout les éléments.

Merde le Barman, cria t-elle en pensée.

Elle se leva et se glissa rapidement jusqu'à la sortie. Une meilleure proie... trouver une meilleure proie. Vite. Les perverts ne manquaient pas dans le coin, et les jeunes filles imbibées étaient un snack facile. Elle détacha un peu sa chemise afin de se "mettre en valeur" et écouta.

Concentre toi, Aïra. Les connards ça se repère vite. Elle tenta de paraître saoule tout en cherchant la moindre trace du barman. Pas à l'intérieur. Ils avaient manifestement changés. Elle avait entendu des bribes de conversations et la nouvelle ne se mouvait pas pareil dans le brouillard de son "radar".

-putain... murmura t-elle. Allez, n'importe quelle ordure fera l'affaire... pourvu qu'il m'entende ensuite. Sinon, je suis cuite.