Chasseuse ou Chassée ? (Pv DM et Annabelle)

Pipes eut un soupir et sembla se raidir. Soupir de soulagement ou de découragement, la Gardienne ne pouvait pas le savoir. Dans tous les cas, elle entendit du métal se plaindre, quelque part sur le corps de son interlocuteur... puis il partit.

Dans un mouvement trop rapide, presque surnaturel, il se mit à courir. C'était une chasse, après tout: il filait donc directement vers de vieux bâtiments. Il était trop rapide, filant aussi rapidement qu'un cheval au galop. Mais à la fois, il ne semblait pas vouloir que la Gardienne le perde de vue. Se laisser arrêter sans une bonne bataille, avant, serait contre ses plans. Ils commenceraient donc ça, maintenant.

La jeune femme s'était attendu a une réaction brusque... Mais pas aussi rapide. Elle Réagit vivement et froidement en épaulant son fusil. Elle tira une rafale en direction des jambes de sa cible, espérant toucher quelque chose qui ralentirait au minimum la course effrenée que Pipes allait lui faire subir. Sans attendre de voir si oui ou non elle avait fait mouche, elle commença elle aussi a courir. Elle se doutait que la soirée ne faisait que commencer aussi ne piocha-t-elle pas immédiatement dans ses réserves. Elle devait penser a cette chasse comme a un marathon. Même si l'issue était déjà décidée, Annabelle ne faisait pas entièrement confiance a Pipes. Il fallait qu'elle aborde cette situation comme si elle avait réellement l'occasion de le mettre derrière les barreaux.

La rafale sonna, tout comme le son satisfaisant des balles qui atteignent une cible. Par contre, ce n'était pas le son mat qui retentissait alors que le projectile perçait la chair. C'était quelque chose d'autre, d'étrange, métallique un peu, mais aussi trop ferme pour le corps humain... à la fois trop mou pour le simple métal.

Ledit marathon se dirigea vers le fond du secteur. De par son expérience, Annabelle savait que, dans ce coin là, il n'y aurait pas de civiles, ni vraiment de cachettes dans les faits. C'était le long des limites du secteur, bien avant les murs de l'État, là où il n'y a que les terrains vagues.

Pipes courrait pourtant. Moins vite, un peu, mais tout de même. Il se dirigeait directement vers ce terrain vague, avec quelques buissons, tout au plus, sans même se retourner. Une fois sur ce terrain, par contre, il ralentit finalement et s'arrêta. Peut-être était-il déjà à bout de souffle, du moins, c'est ce que son corps penché vers l'avant suggérait.

Annabelle s'immobilisa a environ dix mètres de Pipes, son arme en joue. Elle avait suivie sans trop de problème, mais ainsi équippée elle eut besoins de quelques instants pour reprendre son souffle. Elle n'attendit pas de savoir ce que le terroriste avait en tête : il voulait une chasse, il allait en avoir une. Elle ouvrit le feu de nouveau, visant encore une fois les jambes. Elle doutait de sectioner quoi que ce soit qui mettrait sa vie en danger. Si il était seulement "vivant"... Dans le meilleur des cas il serait encore ralentis et dans le pire, ça ne ferait absolument rien.

Dans tous les cas, ça lui faisait, a elle, un bien fou.

Les tires se firent entendre, encore, avec eux seuls comme témoins. ils firent mouche en partie, comme si Pipes ne tenait pas réellement à esquiver. Peut-être aurait-il dû, parce que des volutes de fumée prirent naissance dans l'articulation de son genoux gauche. Le terroriste lâcha un grognement agacé, pui se tourna vers Annabelle.

D'un autre mouvement rapide, mais un peu moins cette fois, il s'approcha rapidement de la Gardienne. Sa poigne solide agrippa l'arme de la Gardienne et la remonta vers le haut, l'empêchant ainsi de lui tirer dessus, encore. Tout près d'Annabelle, maintenant, elle pouvait sentir l'étrange chaleur qui se dégageait du corps du terroriste.

- ...on me tire dessus avec joie? Une chance que je suis allé dans un coin désert! Les dommages collatéraux, Gardienne... Rappelez-vous en!

Sa main serra l'arme, dont le canon grinça sous la force de la poigne.

La gardienne bougea uniquement par réflexes, surprise par la soudaine proximitée avec Pipes. Elle savait que sa force était prodigieuse, inhumaine... mais elle avait l'avantage de la surprise et de l'entrainement. Relâchant sa main droite du le fusil d'assaut, elle dégaina son arme d'appoint, comme elle s'était entrainée a le faire si souvent dans le stand de tir de la caserne. Elle braqua son arme sur le centre de gravité de l'humanoïde metallique et fit feu a bout portant, appuyant sur la détente jusqu'à vider son chargeur.

Elle avait un visage froid et implaccable... du moins c'est ce qu'elle croyait. En réalité un sourire carnassier, inquiétant déformait son visage. Depuis combiens de temps entendait-elle parler de Pipes par ses suppérieurs ? Depuis combien de temps ruminait-elle les menaces faites sur son frère? Contre le netralite ?

Bien sur qu'elle pensait aux conséquences de ses actions. Mais c'est justement parce qu'ils étaient dans un quartier désert qu'elle ne se retenait pas. En pleine place du marcher, avec les habitations, elle aurait sans doute agit autrement.

La surprise sembla effectivement frapper Pipes de plein fouet, commme toutes les balles que contenait le chargeur, d'ailleurs. Il eut un grognement, quelque peu plaintif, et la plainte du métal se fit entendre. Le canon du fusil d'assaut se retrouva écrasé, et il n'y donna plus aucun intérêt.

- ...ça vous fait beaucoup trop plaisir...

Pipes recula d'un pas, puis lui assena un puissant coup de pieds dans le ventre. Même endroit où elle venait de tirer, assez fort pour au moins l'envoyer sur le dos. Il avança sur elle, la toisant de haut. La fumée était toujours visible dans son articulation, mais du noir se rajoutait sur son abdomen. Imbibait le tissu de son habit.

La gardienne atterrit lourdement sur le dos et laissa aller une plainte sourde alors que tout l'air de ses poumons était violement expulsé. Elle releva la tête pour ne pas perdre son adversaire de vue, tentant tant bien que mal de retrouver le contrôle de sa respiration.

Elle pointa son pistolet de nouveau en direction de Pipes, mais seul un "Clic!" se fit entendre, sans la détonation salvatrice. Elle appuya sur le bouton afin de laisser tomber le magasine vide et tenta désespérément de recharger son pistolet avant que Pipes ne soit sur lui...

- Oh que non. On confisque les jouets dangereux.

Ce ne fut pas long qu'il fondit sur elle. Pas assez rapidement pour le faire avant qu'elle entre le nouveau chargeur dans le fusil, mais assez rapidement pour que le son salvateur de l'enclenchement ne se fasse pas entendre.

Sa main se referma sur l'un des poignets d'Annabelle, qu'il força loin de son corps. À une seule main, la manoeuvre de recharger serait plus complexe. Les deux verres jaunes se retrouvèrent face à elle, alors qu'il passait en lutte, lui laissant voir un détail: ce n'était pas son visage. C'était un masque.

Le détail faillit échapper a Annabelle... avait-elle réellement un être humain face a elle ? Elle avait été persuadé si longemps qu'il s'agissait d'un cyborg.

Quoi qu'il en soit sa force était inhumaine... Annabelle avait beau être forte, il était impossible pour elle de rivaliser avec la poigne métallique de Pipes. Son pistolet n'était pas enclenché, elle était au sol... et les grenades n'étaient pas encore une option.

C'est une sensation étrange a sa hanche qui lui indiqua sa seule option. Le tube métallique que son frère lui avait offert... Sans hésiter elle l'empoigna et actionna le mécanisme, qui libéra les deux embouts téléscopiques. Le tube métallique se déploya violement jusqu'à devenir un bâton de combat métallique aussi grand qu'Annabelle, lesté aux extrémité. d'un mouvement sec, elle projetta l'une des extrémités dans le visage de Pipes, espérant le sonner a défaut de le faire lâcher son poignet.

La prise sur le poignet de la Gardienne devint plus forte, plus intense. Ça laisserait indéniablement des marques, probablement assez intenses, mais ce n'était pas au point de casser quelque chose. Pas encore.

La jeune femme sortit son arme surprise et la déploya. Pipes sembla pris au dépourvu, comme quelqu'un qui, au fond, n'a pas de réelle formation de combat. L'extrémité du bâton de métal l'atteignit à la tête, et là où on aurait pu croire qu'elle aurait glissé contre son visage... la bout de bâton sembla se coincer dans quelque chose, sous le masque.

Pipes grogna et fut obligé de reculer. Il saisit le bâton et força visiblement pour le décoincer. Un petit craquement se fit entendre, et son visage se releva lentement, se fixant sur Annabelle.

- ...vous ne croyiez tout de même pas que j'allais me laisser faire. Non?

Sa voix avait perdu tout son côté impersonnelle. C'était celle d'un homme, maintenant, qui sonnait comme dans la trentaine. Douce, quand même, mais sèche un peu.

"Oh mais je l'espère bien... Je suis loins d'en avoir finit."

*clic*

Annabelle, la main maintenant libre, termina d'enfoncer le nouveau chargeur dans le manche de son pistolet. Pistolet chargé qu'elle pointa de nouveau vers Pipes avant de faire feu. Elle se concentra encore une fois sur le centre de masse, a cette distance elle n'avait pas vraiment d'autre choix... surtout a une main. La voix de Pipes continuait de résonner dans ses oreilles a travers les détonations de son arme.

Le clic du chargeur enclenché se fit entendre. Et cette fois, plutôt que de prendre le tir de face, pipes se retourna. Les balles le criblèrent, et encore, du genre de noir se mit à tâcher les vêtements, le manteau. Il grogna, profondément. Un sifflement se fit entendre, subtilement en premier, puis plus fort ensuite. Un sifflement qui suivait les respirations, semblerait, du terroriste. Une respiration inégale, plus rapide. Difficile.

Pipes se retourna, la regarda et plongea une main sous son manteau, d'où il sortit une arme, lui-aussi. Une vieille arme, au design étrange, qu'il pointa sur la Gardienne. Le canon s'illumina de bleu et un son particulier se fit entendre.

- Changeons de rôle... Qu'en dites-vous?

Il tira un coup sur le sol, aux pieds d'Annabelle, qui put voir une masse bleuté s'y retrouver. Gruger le sol et le faire siffler, devant une chaleur beaucoup trop intense. Le faire fondre, même.

La jeune femme regarda avec un regard ahurit l'impact de l'arme de Pipes. Qu'est-ce que c'était que cette technologie ? Elle envisagea ses options a toute allure. Avec son arme d'assaut elle aurait eut une chance avec un bon couvert et de la technique mais... avec un bâton et un pistolet ses chances de victoires diminuaient dès que la distance augmentait.

Ça ne laissait malheureusement pas beaucoup d'options. Ils étaient au beau millieu d'un terrain vague donc pas de couvert. La meilleur défense, c'est l'attaque, non ?

Annabelle se projetta vers l'avant aussi rapidement que possible, comme si elle allait percuter Pipes de plein fouet. A la dernière minute elle fit un bond sur le côté afin d'éviter un éventuel tir et tenta d'assener un violent coup de son bâton sur l'arme de Pipes. Elle doutait qu'elle pourrais faire lâcher sa poigne aux mains d'acier du terroriste, mais l'arme était peut-être plus fragile que les siennes ?

Le terroriste ne sembla pas prévoir son mouvement, et elle put donc s'approcher comme elle le voulult. Par contre, le bâton d'Annabelle n'atteignit pas l'arme. Pipes le bloqua plutôt de son avant-bras, pour que l'étrange arme ne soit pas atteinte.

Il pivota ensuite et assena un coup de coude à la Gardienne, de son bras qui ne tenait rien, cette fois. Le mouvement avait été rapide, suffisait de voir si Annabelle esquiverait, elle.

La gardienne se pencha instinctivement vers l'arrière pour esquiver le coup de coude. Impossible de dire si Pipes lui laissait des chances ou non, mais manifestement son entrainement avait porté fruit. Elle profita de son mouvement pour feinter une nouvelle attaque en direction de l'arme, avant de changer sa poigne pour balancer l'autre extrémité du bâton vers le visage de Pipes.

Que ce soit volontaire ou non, le terroriste semblait vouloir protéger son arme, coûte que coûte. La feinte fonctionna donc à merveille et il reçu le coup de bâton sur le visage. Un bruit de déchirement se fit entendre, et une parcelle du masque se retrouva abîmé. On ne voyait pas grand chose du dessous, mais il y avait, au moins, un dessous.

Pipes recula de deux pas, puis tira un coup au pieds de la Gardienne, pour l'obliger à reculer. Il siffla de frustration entre ses dents et se mit en position. Les deux "yeux" jaunes la fixaient toujours, inlassablement.

La gardienne eut un sourire sauvage. Avait-il sous-estimé la gardienne ? Quoi qu'il en soit elle avait bien l'intention de ne pas laisser a Pipes l'occasion de se défiler. Il avait un plan en tête, mais peut-être comptait-il sur le fait de ne pas être en aussi mauvais état lors de son arrestation ?

Elle balaya ses questions et revint sur le combat. Il n'y avait pas trente-six solution, elle revint a la charge, avançant en zigzaguant pour tenter de dérouter autant que possible la mire de Pipes. Une fois a portée, elle fit pleuvoir une pluie de coups sur le terroriste, ne tentant pas d'atteindre une zône précise mais plutôt de l'obliger a se défendre.

L'approche de la Gardienne se fit sans heurt, du fait que l'expérience de combat prévaut sur les réflexes. Pipes n'avait pas réellement eu l'occasion de tirer, s'il l'avait simplement voulu.

La pluie de coups, elle, le toucha en partie. Il fut forcé de se protéger, quelques instants. Dès qu'une ouverture se fit, par contre, il envoya un directe dans le plexus solaire de la Gardienne, sans réellement se retenir. Il se recula ensuite, semblant vouloir prendre son élan... mais il ne bougea pas.

- Hey!

Une voix, au loin. Une silhouette qui approchait en courant. Pipes s'immobilisa, quelques secondes, puis lâcha un juron. Son attention revint immédiatement sur Annabelle.

- ...faites votre travail, Gardienne.

La gardienne en question n'attendit pas et balança aussi fort qu'elle le put l'une des extrémités du bâton dans le genou endommagé de Pipes, pour le forcer au sol. Elle prit ensuite la paire de menottes qui pendait a sa ceinture d'une main et agit. Rapidement et avec des mouvements secs, vicieux. Elle se glissa dans son dos et projetta son genou contre les homoplates de Pipes, utilisant son poids pour faire le faire tomber sur le sol. Elle se saisit ensuite d'un de ses poignets de le menotta avant de se saisir du second pour faire de même. Le souffle court, la voix encore rauque a cause du coup de poing dans le plexus, elle récita machinalement, mais non sans une note de satisfaction.

"Pipes, vous êtes en état d'arrestation. Toute action posée a partir de maintenant entrainement une termination sans avertissement. Toute parole pourra être retenue contre vous lors de votre procès."

Elle repris ensuite son pistolet, changea le chargeur et maintint le canon de l'arme contre le crane de l'homme. Elle s'autorisa enfin un bref regard vers l'endroit d'où venait la voix qui avait rententit. Qui pouvait bien être présent a cet endroit a une heure pareille ?

Le genoux émit un son désagréable, et le terroriste poussa un grongement en réponse. Il se retrouva au sol et n'opposa aucune résistance. Pipes se retrouva menotté, l'arme contre la tête, et ne fit pas un son. Aucun mouvement, même.

La personne, elle, continua d'approcher. C'était maintenant un petit jogging, dont la sonorité annonçait une certaine lourdeur. Plus l'individus s'approchait, et plus on comprenait pourquoi: c'était un cyborg assez grand, dans les six pieds, avec un design très étrange. Annabelle n'en avait pas encore vu des comme celui-là.

- Milicienne. Baissez votre arme.

Le nouveau venu s'approcha et s'arrêta à deux mètres des autres. Son regard passait d'Annabelle à Pipes, rapidement.

Annabelle, la sueur perlant sur son front, regarda attentivement le nouveau venu. Ça ne lui disait rien qui vailles...

"Identifiez-vous. Maintenant."

Le ton ne laissait supposer aucun questionnement. Pas de grade, pas de titre, pas de médaille... Ce n'était ni un gardien ni un lockdown. Tout ce qu'il restait a faire pour Annabelle était d'actioner sa fusée de signalement pour avoir du renfort. Bien que ce fut subtil, l'arme d'annabelle se dégagea un peu de la tête de Pipes. Comme si elle se tenait prête a acquérir une autre cible.

Pipes tourna la tête, pour voir, mais sans plus. Il ne bougeait pas, respirait visiblement fort. D'ailleurs, son corps commençait à émettre une chaleur de plus en plus intense, et Annabelle pouvait le sentir.

Le nouveau venu, lui, sembla observer Annabelle. De haut en bas, sans s'en cacher. Son attention se tourna rapidement sur Pipes, par contre, et il émit un grognement agacé.

- Inutile. Personne ne me connaît. À quoi tu joues, Yf-

Le terroriste le coupa, sèchement.

- Pas de noms! Pas devant elle. Marcheur d'Étoiles, repart donc en expédition...

L'homme secoua la tête. Son attention retourna sur Annabelle, qu'il examina de nouveau. Il ne s'était toujours pas approché.

- Pour que des miliciens te mettent la main dessus? Non. C'est pour ça que tu m'as donné une piste... Tu ne t'es pas défendu, hein? Milicienne, je répète: Baissez votre arme.

Pipes eut un soupir agacé, encore. Il ne bougea pas, encore à terre, mais semblait surveiller attentivement.

Le cyborg grogna. Il replaça ses pieds, sensiblement. La composition de son corps était très loin de celle des cyborgs de l'État. La technique semblait beaucoup plus poussée. Le matériel, presqu'étranger. On voyait quelques égratignures, sur quelques jointures, mais sans plus. En plus, son équipement actuel, composé de manteau long, semblait fortifié.

- Il ne va nulle part. Bon, chez le réparateur, peut-être. Certainement pas en taule.

Pipes eut un grognement de colère.

- Repart courrir après tes illusions et laisse-moi à mes affaires! Je t'interdis de tout faire ratter! Le bien de l'État -

- Le bien de l'État ira se faire fouttre! Bordel, arrête de te battre pour des gens qui ne savent même pas ton nom! Qui ne savent pas ce que tu fais, qui ne savent pas ce qu'ils te doivent et ce qui s'en moqueraient s'ils savaient! La preuve! Milicienne, la famille Vross, ça te dit quelque chose?

Le cyborg avait levé le ton. Une certaine tension se faisait sentir entre les deux individus.

- Tu te tais. Maintenant.

Le métal émit une plainte. Une pression sur les menottes se faisait.